[Lauréats de la Fondation] Un Festival 2019 placé sous le signe des jeunes talents

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Plus qu’un simple reflet, le Festival est le prolongement direct des formations de jeunes artistes qui ont lieu toute l’année entre les murs de l’abbaye.

En témoigne l’Académie Voix Nouvelles, dont les concerts inauguraux, les 7 et 8 septembre, ne sifflent la fin d’une résidence d’étude estivale de 2 semaines que pour mieux placer le Festival sous le signe des jeunes talents (en savoir plus sur l’Académie Voix Nouvelles).

Le Pôle de Création Chorégraphique souhaite lui aussi attirer les projecteurs vers les chorégraphes qu’il a formés. Il confie donc à Charlie-Anastasia Merlet, qui a suivi la formation Prototype en 2016 et 2017 (en savoir plus sur cette formation) puis participé aux Dialogues de 2018 (en savoir plus sur cette formation) le soin d’ouvrir la journée du 14 septembre avec trois soli sur le thème de la virtuosité. C’est sa consœur Éloïse Deschemin, passée par Prototype en 2013 et 2014, puis par Dialogues en 2017, qui a conçu avec le poète Marc Nammour le spectacle Work in progress, qui sera donné deux fois, les 14 et 15 septembre.

Les journées dédiées à Bach et Telemann (le 21 septembre), puis à Schumann (le 28 septembre), sont autant d’occasion de mettre en valeur des lauréats talentueux, tels que le claveciniste Artem Belogurov, la violoncelliste Octavie Dostaler-Lalonde, le violoniste Roldán Bernabé-Carrión, les pianistes Laura Fernandez Granero, Paulo Meirelles, Luca Montebugnoli

Le dimanche 29 septembre verra le retour de la soprano Eva Zaïcik, venue à l’abbaye dès 2013 étudier l’œuvre de Monteverdi avec René Jacobs. La révélation lyrique des Victoires de la Musique Classique 2018 se produira avec l’un des ensembles les plus enthousiasmants de la jeune génération baroque, Le Consort, pour un concert de midi qui met en appétit.

Autre révélation lyrique des Victoires de la Musique Classique, pour l’année 2019 cette fois, Éléonore Pancrazi a elle aussi étudié à l’abbaye aux côtés de René Jacobs ; mais c’était en 2015 et c’était sur Les Noces de Figaro qu’ensemble ils se penchaient. La mezzo-soprano a également chanté à Royaumont du Rameau et du Lully sous la baguette de Christophe Rousset, puis du Britten en compagnie de Ian Bostridge. Un parcours comparable à celui d’Alphonse Cemin – un pianiste qui a étudié dès 2009 à l’abbaye – qui l’accompagnera, en complément du Quatuor Van Kuijk, pour entonner ensemble la Chanson perpétuelle de Chausson.

Enfin, la dernière nuit du Festival est confiée à de tout nouveaux lauréats de la Fondation, les huit chanteurs et pianistes qui viennent d’achever une année de formation au sein de l’Académie Orsay-Royaumont. Ils chanteront des mélodies françaises de Ravel, Duparc, Poulenc ou Massenet et des lieders de Loewe ou Schubert puis feront leurs bagages pour une tournée qui les emmènera de Barcelone à Lille ou de Montréal à Oxford (en savoir plus).

Comme les chorégraphes Charlie-Anastasia Merlet et Éloïse Deschemin, les chanteuses Eva Zaïcik et Éléonore Pancrazi, les pianistes Laura Fernandez Granero, Paulo Meirelles, Luca Montebugnoli…, venez les applaudir dans la chaleureuse proximité des salles historiques de l’abbaye de Royaumont avant que leur carrière ne les entraîne loin de Paris, dans les salles les plus prestigieuses de la planète !