Retour sur la soirée officielle de célébration du jubilé

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Le 3 octobre dernier, la Fondation Royaumont célébrait ses 50 ans, l’occasion d’écrire l’avenir, avec ses différents partenaires, tout en commémorant son passé.

La soirée a été ponctuée de plusieurs moments forts :
la signature d’un contrat d’objectifs et de moyens quinquennal, avec l’État, la Région Ile-de-France et le Département du Val d’Oise;
la signature de conventions pluriannuelles de mécénat, avec Aéroports de Paris, KPMG et la SCAPNOR (Mouvement E. Leclerc);
la signature d’un accord cadre de coopération avec un nouveau partenaire chinois, président du groupe CIIC;
un moment musical avec des extraits symphoniques des Troyens de Berlioz, par l’orchestre Les Siècles, direction François-Xavier Roth;
l’inauguration de l’ancien réfectoire des frères convers restauré et aménagé pour y organiser répétitions, concerts et spectacles, événements d’entreprises, 
et s’est terminée par un moment convivial autour d’un cocktail dînatoire.

 

Un élan collectif pour une œuvre singulière

Héritiers d’une dynastie d’entrepreneurs philanthropes, Henry et Isabel Goüin ont eu pour leur abbaye de Royaumont des intuitions visionnaires : en y organisant des concerts publics dès 1936, des résidences d’artistes à partir de 1938, ils préfiguraient avec près de 40 ans d’avance le modèle des centres culturels de rencontre, formalisé par Jacques Rigaud en 1972 autour de l’idée de la remise en vie du patrimoine monumental par un projet culturel permanent. En constituant la Fondation Royaumont en 1964 avec le soutien d’André Malraux et de Michel Pomey, ils inauguraient la première des grandes fondations privées françaises à but culturel. 

Cette décision familiale exemplaire répondait d’abord à la volonté de pérenniser la nouvelle vocation trouvée pour ce monument historique, vocation dont la pertinence s’était confirmée après la reprise des activités en 1947. Mais elle reposait également sur le pari, audacieux, que cette jeune institution saurait inventer les moyens de son développement. 

Autrement dit, après avoir agi en précurseurs pendant presque 30 ans, mais en demeurant encore assez isolés (ils avaient lancé dès 1959 un premier appel au mécénat collectif, sans suite…), Henry et Isabel Goüin ont estimé que le cadre nouveau d’une fondation d’utilité publique permettrait de rassembler les énergies nécessaires pour donner à Royaumont, dans la durée, le rayonnement dont ils rêvaient. 

Et c’est sans doute à cette heureuse combinaison d’une structure juridique souple et indépendante, d’un lieu d’une beauté exceptionnelle et de l’obligation « statutaire » de porter une ambition culturelle d’une exigence sans concession, que tient ce que certains appellent le « miracle » de Royaumont. 

Les partenaires publics, Conseil général du Val d’Oise puis Ministère de la Culture puis Conseil Régional d’Ile-de-France puis communes avoisinantes, les mécènes privés, entreprises puis particuliers, les partenaires culturels, établissements de recherche et d’enseignement supérieur, centres culturels de rencontre, festivals, scènes nationales, maisons d’opéra, réseaux professionnels, se sont ainsi associés au fil des ans à l’action de la Fondation, lui donnant consistance et légitimité. 

En célébrant le 50e anniversaire de la Fondation Royaumont, nous avons voulu rendre hommage à l’oeuvre singulière de la famille Goüin, toujours à nos côtés, et mettre en lumière ce fabuleux réseau de partenaires qui ont permis à la Fondation, dans un élan collectif, de devenir ce qu’elle est aujourd’hui.

Aldo Cardoso, Président
Francis MaréchalDirecteur général

   

la restauration du réfectoire des frères convers

 

le projet berlioz à l’école

Cette vidéo a été diffusée aux invités lors de la soirée, pour leur faire découvrir le projet Berlioz à l’école, réalisé le jour même avec des classes d’Eragny, de Gonesse et du Blanc-Mesnil.