L’interprétation de l’ars subtilior en résonance avec la vocalité byzantine

Encadrement

Björn Schmelzer est directeur artistique de Graindelavoix fondé en 1999 et basé à Anvers. Après des études approfondies d’anthropologie religieuse et de chant sur les traditions orales de la méditerranée, il renouvelle depuis plus de dix ans l’interprétation des musiques anciennes en puisant au cœur de différentes cultures.

Björn Schmelzer a étudié l’anthropologie et la musicologie, mais est un artiste multidisciplinaire essentiellement autodidacte. Il est directeur artistique de Graindelavoix, un ensemble hybride qui, en plus d’être un véritable bouillon de culture, aborde d’anciens répertoires sous une perspective anachronique et suit les lignes de rupture du temps et de l’espace en vue de réinventer l’histoire des sons. Partant de ce concept, il réunit au sein de Graindelavoix des artistes en tout genre, combinant ainsi la musicalité, le visuel et la performance. Schmelzer est spécialisé dans les répertoires vocaux et les pratiques en matière de performance, sur lesquels il s’est surtout penché dans le monde méditerranéen, dans le Sud de l’Italie, en Sardaigne, en Sicile, en Espagne, au Portugal et au Maroc durant de longs séjours d’étude. En outre, il s’est intéressé en détail à diverses traditions vocales issues du Moyen Âge et à leur développement au fil d’époques ultérieures, aux styles d’ornementation et à la logique des connaissances opératoires. Il combine pour cela des notions des domaines de l’anthropologie, de l’histoire, de la géographie sociale et d’ethnomusicologie qui débouchent sur des publications et des programmes de concerts. Il est régulièrement convié à participer à des événements ou à s’exprimer en tant que chef d’orchestre invité, professeur invité ou conférencier. En sa qualité de contributeur, Björn Schmelzer a rédigé différents articles et écrits pour des revues littéraires, des magazines spécialisés, des publications académiques et des livrets exhaustifs destinés à accompagner des albums. Il prépare actuellement un ouvrage consacré aux pratiques vocales, qui mettra en lumière toute l’expérience acquise au cours des 10 dernières années en compagnie de Graindelavoix. Il s’est vu décerner, avec Graindelavoix, divers prix et récompenses, dont le « Prix du Jeune Musicien de l’année » de l’Union de la presse musicale belge.
En 2011, Schmelzer devient le premier « Creative Fellow in Musicology », un projet de collaboration mené par le Festival Oude Muziek Utrecht et le Centre for Humanities de l’université d’Utrecht.
Parallèlement à ses activités de directeur artistique, il réalise également des films de fiction, comme Ossuaires, ainsi que des documentaires, souvent en relation avec les projets de graindelavoix. En tant que dramaturge et metteur en scène, il a notamment donné naissance à Cesena, avec Anne Teresa de Keersmaeker, Muntagna Nera, avec Filip Jordens et Jan Van Outryve, Ossuaires, avec Koen Broos et Wim Scheyltjens, et Trabe Dich Thierlein, avec Margarida Garcia, Koen Broos et David Hernandez. Enfin, il crée également des installations audiovisuelles et interdisciplinaires en collaboration avec Koen Broos et Margarida Garcia dans « The Hospital of Undersized Gestures ».
Depuis 2015, Björn Schmelzer compte parmi les artistes en résidence de la Fondation Royaumont.

Graindelavoix
Établi à Anvers, Graindelavoix est un ensemble multidisciplinaire qui nourrit une véritable fascination pour la voix et pour la généalogie des répertoires vocaux, de la relation jusqu’au corps affectif, à l’histoire et au territoire. Fondé au début du XXIe siècle par Björn Schmelzer, anthropologue et ethnomusicologue, Graindelavoix enchaîne rapidement les représentations publiques. Le premier enregistrement a lieu en 2006, avec Ockeghems Missa Caput, auprès du label Glossa, et propulse immédiatement l’ensemble sur la scène internationale.
Tout nouveau projet part d’un geste musical concret, d’un répertoire, d’une œuvre qui regroupe en soi tous les éléments de la stratification complexe du temps et de l’aspect opératoire des pratiques.
Avec Graindelavoix, Schmelzer a développé une sorte de musicologie affective « en acte » : chaque performance est une évocation et une activation potentielle des forces et des affects virtuels que l’on retrouve dans les vestiges qui nous ont été transmis et servent ici de point de départ. Une partition, une notation, une inscription est une partie indissociable d’une image musicale en mouvement qui n’existe jamais à elle seule, mais fonctionne comme un dynamogramme. Graindelavoix tente d’activer la notation, de l’incarner : d’en proposer une lecture, comme on entendait le terme au Moyen Âge. Le passé n’est pas une réalité figée de laquelle rien ne nous rapproche, mais un ensemble de substrats et de contre-courants en ondulation constante qui se perpétue dans nos corps : de tout temps et en tout lieu, les expressions de différentes époques se sont manifestées et rencontrées avec virulence. C’est sur la base de ces symptômes que les artistes de Graindelavoix s’efforcent à chaque fois de trouver une nouvelle manière de transporter le public au point que ce dernier finisse par bâtir sa propre mémoire des significations. Les interprètes de Graindelavoix ont hérité de diverses traditions et disposent d’un imposant bagage artistique, ainsi que d’une solide expertise en la matière. Lors des exécutions, cette hétérogénéité n’est en rien gommée ; elle est au contraire renforcée. Graindelavoix s’est fait connaître en abordant les anciens répertoires sous une perspective entièrement nouvelle, dépassant la vision muséologique ou historiquement informée et dévoilant des interprétations audacieuses et parfois controversées.
En témoignent les multiples collaborations internationales, résidences, représentations et albums récompensés. Graindelavoix a remporté le très convoité Edison Award, deux Klara Muziekprijzen, le prix Cecilia de l’Union de la presse musicale belge et diverses récompenses décernées par des magazines de musique internationaux, comme Classica-Répertoire, Pizzicato et Scherzo.
En 2011, Graindelavoix a collaboré avec la compagnie de danse Rosas d’Anne Teresa De Keersmaeker pour la production de Cesena, dont la première représentation a été donnée à la Cour d’Honneur d’Avignon. Graindelavoix mène régulièrement des projets multimédias et interdisciplinaires, comme le film Ossuaires et Muntagna Nera, la réouverture d’un célèbre club limbourgeois de coolmine blues (avec un album chez EMI/Warner) ; Trabe Dich Thierlein, une représentation scénique axée sur la polyphonie allemande du début du XVIe, donnée pour la première fois à l’occasion de l’édition 2014 de la Kunstfest Weimar.
En 2014, Graindelavoix a présenté à Maastricht une installation sonore contemporaine baptisée Maastricht Cryptonomies, dans la Basilique Saint-Servais, en collaboration avec Manuel Mota et Margarida Garcia, tous deux impro-musiciens. Graindelavoix s’est produit au Zomer Van Antwerpen, à De Roma, au festival Laus Polyphoniae, au Moussem Festival et à Behoud de Begeerte, au Berliner Festspiele, à la Brooklyn Academy of Music à New York, à l’Alkantara Festival et à la Gulbenkian Foundation Lissabon, à l’Oude Muziek Festival Utrecht, au Roots festival à Jaroslaw et à Wratislawia Cantans à Wroclaw, au Festival Alte Musik Regensburg, à la Kunstfest Weimar, à la Ruhrtriennale 2012 et 2013, au Festival de Saintes, à Radio France, au Festival d’Avignon, au Concertgebouw Amsterdam, à De Doelen Rotterdam, à Bozar Bruxelles, pour ne citer que quelques exemples.
Depuis 2015, Graindelavoix est en résidence à la Fondation Royaumont, où l’ensemble présente ses créations et organise des masterclasses. Au niveau structurel, Graindelavoix est subventionné par la Communauté flamande.

Adrian Sîrbu, chanteur, travaille depuis des années à la mise en valeur de la tradition la plus authentique de la vocalité Byzantine et orthodoxe. En collaboration avec Lycourgos Angelopoulos, il s’est aussi attaché à étudier les liens historiques entre les différentes traditions orthodoxes.

Adrian Sîrbu a fait le Lycée Théologique Orthodoxe Saint Basile le Grand à Iasi et il a une licence en Théologie à la Faculté de Théologie Orthodoxe Dumitru Stăniloae dans la même ville. Il a suivi également les cours de la Faculté de Composition, Musique, Pédagogie Musicale et Théâtre de l’Université d’Art George Enescu et il a obtenu un diplôme de Master Philosophie chrétienne et dialogue culturel à la Faculté de Philosophie de l’Université Al. I. Cuza à Iasi.
D’autre part, il a suivi les cours de l’Ecole de Musique Byzantine Ζωοδόχου Πιγής à Athènes et il a fait un master de musique byzantine au Conservatoire d’Etat à Athènes sous la direction du Prof. Dr. Georgios Konstantinou. Ici, il a eu l’occasion de travailler avec le prof. Lykourgos Angelopoulos, Arhonte Protopsalt de la Diocèse Œcuménique du Constantinople.
En qualité de chef du Chœur Byzantion, qu’il a fondé en 1997, Adrian Sîrbu a eu une riche et vaste activité d’interprétation et de recherche dans le domaine de la musique byzantine à l’occasion des nombreuses participations aux tournées et festivals nationaux et internationaux en Grèce, France, Luxembourg, Allemagne, Italie, Danemark, Pologne, Belgique, Espagne, Russie, République Tchèque. Grâce à cette expérience, il a participé à 13 CD de musique byzantine et chants de Noël.
Entre 2004 et 2008 il a été membre du chœur byzantin grec (Athènes) et, à partir de 2010, du chœur de musique médiévale Graindelavoix (Belgique). De 2005 à 2011 il a dirigé la chorale mixte Nicalaus (Iasi, Roumanie). Il a été membre du Chœur de la Philarmonique d’Etat Moldova (Iasi), du chœur académique Cantores Amicitiae (Iasi) et de la chorale Mira (Iasi).
Il a enrichi son activité de recherche et il a publié plusieurs articles dans les revues spécialisées et il a traduit quelques livres grecques en roumain comme par exemple : La théorie et la pratique de la musique sacrée (Georgios Konstantinou), L’importance de la recherche et de la pédagogie de Simon Karas concernant la signalisation et la classification de signes hironomiques- l’interprétation orale de la tradition écrite et Les voix du Byzance (Lykourgos Angelopoulos).
Adrian Sîrbu est également le fondateur et le coordinateur du Masterclass International du Chant Byzantin organisé à partir de 2008 à l’Université d’Art à Iasi.
Depuis 2009, il est assistant dans la Section de Musique Religieuse de l’Université d’Art George Enescu et il est le président de l’Association Culturelle Byzantion à Iasi.
Adrian Sîrbu est depuis 2011 doctorant à la Faculté des Etudes Musicales de l’Université Aristotelis à Thessalonique sous la direction du Prof. Dr. Maria Alexandru.

Razek François Bitar et Olalla Alemàn, assistants et chanteurs au sein de l’ensemble Graindelavoix.

Olalla Alemán
Olalla Alemán a commencé ses études musicales à l’âge de dix ans dans une chorale d’enfants de sa ville natale (Murcia), où elle a pris ses premières leçons de piano et de musique. Quelques années plus tard, et après une activité chorale intense, elle a commencé à étudier le chant au conservatoire Manuel Massotti Littel de Murcie. Puis elle s’installe à Madrid pour poursuivre ses études et elle a commence à s’intéresser à la musique ancienne. Pendant son séjour à Madrid, elle a rencontre Richard Leavitt et David Mason et obtient une bourse de l’Université de Salamanque pour participer à leur programme de musique ancienne. De 2003 à 2008, elle a étudié à l’École Supérieure de Musique de Catalogne (ESMUC) où elle a étudié, entre autres, avec Montserrat Figueras et Marta Almajano.

Elle chante actuellement avec los Músicos de su Alteza (Luis Antonio González), B’Rock et Transparant (Skip Sempé), Forma Antiqva (Aarón Zapico), Capilla Flamenca (Dirk Snellings), Música Temprana (Adrián Van Der Spoel) et le Club médiévale (Thomas Baeté), La Tempestad (Silvia Márquez).

Depuis 2008, elle est membre de Graindelavoix, dirigé par Björn Schmelzer avec qui elle a chanté dans plusieurs programmes et enregistrements différents.

En tant que soliste, elle a joué dans les festivals les plus importants d’Europe et d’Amérique latine. Elle a fait de nombreux enregistrements pour les radios européennes comme Klara, RNE, France3, Radio France … Et plus de quinze enregistrements de CD pour les labels Arsis, Verso, Enchiriadis, Glossa et Alpha, entre autres.

Destinataires

8 à 10 chanteurs

Björn Schmelzer souhaite composer un groupe de chanteurs à partir de cultures musicales et de profils venant de différents horizons. Avoir une connaissance partielle des répertoires médiévaux et byzantins ne portera pas préjudice à votre candidature. Tout élément de votre parcours et de votre culture (jazz, pop, chanson, musique traditionnelle, musique ancienne, contemporaine) sera valorisé au même titre que les profils plus spécialisés en musique ancienne.

Présentation

Originaire de Cambrai, Jean Hanelle fut le maître de chapelle du roi de Chypre Janus de Lusignan à partir de 1411 et y introduisit le style gothique tardif ou ars subtilior dans une culture dominée jusque là par la tradition romaine et byzantine. Ses motets liturgiques furent préservés dans le Manuscrit de Turin (J.II.9) (codex Torino). Illustrant bien ces va-et-vient médiévaux entre traditions d’Orient et d’Occident, une icône pseudo-byzantine vénérée à Jérusalem depuis 430, fut rapportée de Rome à Cambrai en 1440…

Dans cette formation, nous explorerons l’influence de chaque tradition sur le style vocal (appelé « iphos » dans le chant byzantin) et sur l’interprétation des motets de Hanelle. Nous approcherons ainsi la manière dont les voix doivent s’engager, phraser, interpréter et embellir ce que la trace écrite nous laisse. Nous accorderons une importance à l’histoire de l’art et à l’ethnomusicologie afin d’amplifier et d’étendre les outils de l’interprétation vocale.

La tradition orale encore vivante aujourd’hui éclairera d’un jour nouveau le répertoire gothique tardif occidental ainsi que la notion de performance rapportée à des répertoires historiques.

Pourquoi Björn Schmelzer et Graindelavoix
Björn Schmelzer remet en cause la représentation du gothique tardif, avec son ensemble nommé Graindelavoix en référence à Roland Barthes ; « le grain dans la voix qui chante, dans la main qui écrit, dans le membre qui exécute ». L’interprétation de Graindelavoix redéfinit les enjeux actuels d’interprétation du répertoire ancien : sortir des carcans interprétatifs en s’appuyant sur une démarche transversale, convoquant anthropologie, ethnomusicologie, inspiration dans les traditions orientales ; une voix soulignant l’intensité modale par toutes sortes d’embellissement plutôt que la verticalité… revoir la fonction de ténor qui est de chanter/tenir une ligne plutôt qu’une tessiture, esthétique de la voix continue et enfin s’autoriser une voix avec « grain », brisée comme mode d’expression tel que Denis le Chartreux (mort en 1471) le suggère.
En se reconnectant à ces traditions perdues en résonance avec notre sensibilité, cette musica reservata n’est plus réservée.

Björn Schmelzer est, comme Théodore Monod, chercheur d’absolu, chercheur de vérité, dans l’absolu. Depuis plus de dix ans, il encourage une forme de révolution dadaïste hors norme. La force de ses propositions vient pour beaucoup de la sculpture d’une matière sonore aux reliefs et aux volumes de cathédrales célestes. Cette expérience nouvelle de l’audition remet en cause la représentation même du gothique musical telle qu’elle a été façonnée depuis une cinquantaine d’années.
Homme de traditions, il aime les bousculer car il n’a pas oublié que dans tradition, il y a transmission et réception de quelque chose d’immatériel qui est à chaque fois renouvelé dans la vie même du don et de l’échange, ensemble.

Les chanteurs qui composent Graindelavoix composent, au sens le plus subjectif, avec leur histoire, ce qu’ils ou elles sont, leur culture et leur… grain de la voix. La formule empruntée à Roland Barthes et condensée en un seul mot redit bien l’importance de ce signifiant intangible (le « grain de la voix ») qui établit un point de contact entre la musique et la langue. Le grain est ainsi « le corps dans la voix qui chante, dans la main qui écrit, dans le membre qui exécute ».

Au fil de la dizaine de disques qui composent la trajectoire de Graindelavoix, des phrases écrites par Björn Schmelzer continuent de me questionner au quotidien quand j’essaye d’exprimer la magie du répertoire ancien et les enjeux de son interprétation aujourd’hui :
« Libérer la musique d’Ockeghem (et la polyphonie du XVe siècle en général) de ses connotations pseudo éthérées, de sa correction pseudo professionnelle et de sa monotonie pseudo historique, tel est le défi de notre interprétation »
« Une voix qui permet de chanter toute sorte d’embellissement, de sorte que l’intensité modale de la ligne est accentuée, plutôt que la verticalité du son n’est affirmée » (autour du maitre mot : hétérogénéité)
« Un ténor n’est pas per se une tessiture, mais une fonction. Chanter la ligne aiguë n’est pas une question de registre, mais d’« état d’esprit » et de timbre »

… et enfin, autour de la comparaison entre l’ornementation dans la musique vocale, la coiffure, les habits et l’élément aquatique, liquide :
Il est intéressant de citer Denis de Chartres (†1471), un contemporain de Gilles Binchois, qui à son tour cite le Summa de Vitiis de Willem Peraldus (après 1250) :
« Une voix brisée semble être le signe d’une âme bouleversée. De même que les boucles de cheveux sont répréhensibles chez l’homme, et l’abus d’ornements chez la femme, il en va de même avec la fêlure de la voix chez les chanteurs ; tout comme le vent produit habituellement des vagues sur l’eau, ainsi en est-il avec le vent de la vanité, qui produit ce tremblement et cette rupture du son ».

Sur l’esthétique de la vox continua (voix continue) :
« Ce phénomène se produit quand les notes se suivent de telle façon que la fin d’une note ne peut se distinguer facilement du début de la suivante autre ; de la même façon lorsque nous regardons les couleurs de l’arc-en-ciel, nous percevons le rouge sans savoir où il commence, où il finit »

Sous des liens qui nous reconnectent à une mémoire perdue à l’aide d’outils (conceptuels, esthétiques, sociaux) en résonance avec notre monde présent, la « musica reservata » n’est plus réservée à un monde spécialisé. Björn Schmelzer réconcilie d’une manière inouïe le plaisir de la musique à la pensée en mouvement. C’est aussi ce qu’offre l’écrin de l’abbaye de Royaumont.

Edouard Fouré Caul-Futy

Méthode

Les cours sont dispensés sous forme d’ateliers en cours individuels puis collectifs.

Enseignement pratique et théorique
La pratique interprétative sera mise en regard de temps de réflexion ethnomusicologique.

Calendrier

Session
du 18 au 23 Juillet 2015
Soit 6 jours de formation

Présentation publique
Fenêtre sur cour(s) le jeudi 23 juillet 2015 à 18h