Marjorie Méa, une plasticienne inspirée par l’environnement de Royaumont

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« Ma relation au paysage fonde mon travail – dans la nature, je glane : des motifs, des sensations sonores, des couleurs, des odeurs, des gestes et des propositions de réponses à mes questionnements » explique Marjorie Méa.

 


Détail d’une œuvre (D.R.)

L’artiste a été invitée par la Fondation Royaumont à apporter une contribution plastique en marge des rencontres « Génie Naturel ! Génie humain ? », organisées les 29 et 30 juin 2018 autour de Gilles Clément. Voisine du paysagiste, puisqu’elle est installée en Creuse, au cœur de la Vallée des Peintres, entre Berry et Limousin, Marjorie Méa a choisi d’illustrer à sa façon deux concepts tirés d’un ouvrage de Gilles Clément, « le temps étiré » et « le non-enclos ».

 


Détail d’une œuvre (D.R.)

L’ensemble d’œuvres qu’elle a installées dans la grande serre s’inspire des mutations des contours de l’abbaye, de ses sources et de ses canaux, à travers le temps. Ses dessins réalisés avec de l’encre végétale et réhaussés d’impressions de fragments glanés sur place donnent à lire le passé et l’avenir de Royaumont, comme les cernes d’un arbre permettent de comprendre les aléas de sa croissance.

 


L’exposition

L’exposition – en entrée libre, sur simple présentation du ticket d’entrée au monument – durera jusqu’au 26 août 2018.


L’atelier de l’artiste (photo : Yann Monel)


Marjorie Méa (photo : Yann Monel)


Et aussi… les 25 et 26 août 2018 : Les artistes au jardin

En cette fin d’été qui révèle si bien les beautés de la nature, compositeurs et chorégraphes, chanteurs et musiciens, danseurs et conteuses investissent les trois jardins et le parc de l’abbaye. Ils nous rappellent qu’à Royaumont, les jardins ne sont pas seulement sources d’inspiration pour les artistes mais aussi lieux propices à la rencontre avec le public.

 


Photo de la têtière : Maud Lucien