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Marc Nammour, Akosh S., Alexis Bossard, Tinariwen, Imarhan

Un homme qui crie n'est pas un ours qui danse

Création

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Présentation

RUINES DE L’ABBATIALE

Un concert de l’édition 2017 du Festival de Royaumont
Dans le cadre du week-end L’accord dans la différence

Formule week-end – Navettes – Restauration… voir onglet « infos pratiques / billetterie »


Marc Nammour* direction artistique, poésie scandée, rap
Akosh Szelevényi saxophone ténor, saxophone soprano, clarinette basse, clarinette métal, flûte, bols tibétains, kalimba
Alexis Bossard batterie, machines (MPC)
Musiciens de Tinariwen : Eyadou Ag Leche basse, chant ; Said Ag Ayad percussions, chant
Musiciens d’Imarhan : Iyad Moussa Ben Abderrahmane, alias Sadam guitare, chant ; Abdelkader Ourzig, alias Kada guitare, chant

* Artiste en résidence (2016-2018)

Biographies des artistes


Un homme qui crie n’est pas un ours qui danse
Création Marc Nammour

Il est d’ici, il est d’ailleurs, il écrit, il rappe et il scande, il se révolte et se cabre face aux trop humaines et inhumaines folies du monde. C’est Marc Nammour.
Ils sont du désert, ils sont minoritaires, ils prennent la musique comme les armes, la guitare comme une arme, les armes par la poésie. C’est Tinariwen, c’est Imarhan. C’est Eyadou Ag Leche et Said Ag Ayad. C’est Sadam et Kada.
Il est épris de liberté, il propage une musique brute, une musique ouverte à tous les vents, une musique ancrée et agitée. C’est Akosh Szelevényi.
Il a transporté ses baguettes et balais, sa sensibilité et sa soif de sens sur tous les continents. C’est Alexis Bossard.
Tous, ils revendiquent et ils dénoncent, ils crient et ils murmurent. Ils prennent la parole. C’est une prise de parole qui proteste, qui conteste et insiste : « j’existe ». Et portés par cette parole poétique et politique ils nous font exister, nous racontant avec tendresse, passion ou mélancolie, qu’il est toujours possible de se rencontrer, de se rassembler, et de construire ensemble notre humanité.

Durée : 1h30. Tarif B.

Production Fondation Royaumont.

Avec le soutien de la Sacem.


Programme de salle         Textes de Marc Nammour

     


Marc Nammour direction artistique, poésie scandée, rap
* 2015 : Interzone Extended II. 2016 : Kit de Survie ; 99.
Artiste underground, poète proférant une parole libératrice, politique et jamais très éloignée du bitume, il fonde La Canaille en 2003. Libanais exilé dans le Jura ouvrier, grand amateur des textes d’Aimé Césaire et de Léo Ferré, esthète avide de rencontres tous azimuts, il ne se laisse enfermer dans aucune étiquette et poursuit une voie singulière dans le Hip Hop français avec trois albums à son actif. Il participe à de nombreuses créations poétiques en France ou dans le monde. Projets en cours : La Canaille, Interzone Extended, Debout dans les cordages, Spectre Orchestra, Kit de survie.
Marc Nammour est artiste en résidence à Royaumont (2016-2018).

Akosh Szelevényi saxophone
* 2016 : Kit de survie.
Artiste épris de liberté, Akosh Szelevényi passe clandestinement le mur de fer en 1986 pour propager une musique brute, entre folklore magyare et free-jazz. Il est né en 1966 à Debrecen (la capitale de la plaine hongroise) sous le régime de Kàdàr – ce fait définira pas mal de choses dans sa vie. Grâce à l’éducation de ses parents, résistants, il découvre la culture (entre autres musicale) paysanne, classique et alternative (si l’on peut dire) de son pays. Il fonde son propre groupe Akosh S. Unit, participe aux enregistrements de Noir Désir et tourne partout en Europe… Depuis 2006, il collabore étroitement avec Josef Nadj, en tant que compositeur et interprète.

Alexis Bossard batterie
Alexis Bossard a commencé sa carrière à 17 ans avec le groupe Java. Pendant plus de 10 ans, ils ont donné des centaines de concerts. Il a collaboré avec des artistes comme Winston Mc Anuff, Sporto Kantes, Tom Fire, De La Soul, La Canaille ou plus récemment Benjamin Clementine.
Au fil du temps, Alexis a réussi à se détacher du rôle du batteur conventionnel, essentiellement rythmique. Il parle désormais plus de couleurs que de solfège, plus d’instinct que de partition, plus de sens que de perfection. Autant influencé par un John Bonham qu’un Tony Allen, il allie en permanence puissance et créativité.

Tinariwen et Imarhan
Créé officiellement en 1982 par le chanteur Ibrahim ag Alhabib, Tinariwen signifie en tamasheq « l’édification des pays ». Ce groupe a fait connaître dans le monde entier la rébellion et la culture touareg. Depuis les années 1990, ils font résonner ces guitares électriques, ces voix envoûtantes, ces riffs sensuels et abrasifs et ces paroles revendicatives à travers de nombreuses tournées et actualités discographiques. Par sa créativité musicale, Eyadou Ag Leche, un des jeunes membres de Tinariwen, bassiste et compositeur, réactualise les musiques touarègues tout en gardant les sonorités spécifiques qui ont conquis les mondes de la musique. Il réalise également le dernier album d’Imarhan, que l’on peut considérer aujourd’hui comme les petits frères des Tinariwen. Ceux-ci incarnent une nouvelle génération dynamique de musiciens touaregs.
http://tinariwen.com

* collaborations antérieures avec Royaumont


Dans le cadre du week-end L’accord dans la différence

Poésie et musiques, orientales, improvisées, contemporaines, populaires, européennes, africaines, asiatiques, touarègues exprimeront ensemble ou séparément à quel point « la différence ne cesse de travailler l’union comme un ferment qui en fait germer et refleurir le sens » (Michel De Certeau). Ainsi, face à l’actuelle maladie de l’identité qui refuse la différence, ce week-end invite à célébrer les rencontres, à saisir l’accord dans la différence.


 


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Marc Nammour

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