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Inori

de Karlheinz Stockhausen, avec Emmanuelle Grach et Jamil Attar

Adoration pour un ou deux solistes danseurs (1974)

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Présentation

L’audacieux compositeur allemand orchestre 13 gestes de prière dans une cérémonie à voir autant qu’à écouter…

REFECTOIRE DES MOINES

Un spectacle de l’édition 2020 du Festival de Royaumont


Emmanuelle Grach, danse
Jamil Attar, danse

BIOGRAPHIES DES ARTISTES

 Emmanuelle Grach – lire sa biographie

Interprète diplômée du Conservatoire de Paris (CNSMDP), Emmanuelle Grach rejoint l’ensemble Le Balcon et interprète différents projets comme l’opéra Le Balcon de Peter Eötvös ou les Opéras du cycle Licht de K. Stockhausen. Depuis 2013, elle entretient une collaboration étroite avec l’Académie Karlheinz Stockhausen et devient soliste dans Donnerstag aus Licht au Théâtre de Bâle.En 2018, Emmanuelle Grach interprète Inori de K. Stockhausen à la Philharmonie de Paris.Elle fait également partie de la compagnie d’Hervé Robbe pour les créations Slogans, Dahlias Songs et Danse de 6.

 Jamil Attar – lire sa biographie

Né en 1993 à Décines (France), Jamil Attar étudie simultanément la danse et la musique aux Conservatoires de Lyon. À sa sortie en 2015, il rejoint la compagnie Ultima Vez dirigée par Wim Vandekeybus où il danse Speak Low If You Speak Love ainsi que Spiritual Unity. En 2017, il prend part à Plateaux, quintette chorégraphié par Harris Gkekas directeur de la compagnie Strates et reprend les pièces du compositeur allemand Karlheinz Stockhausen Inori puis Donnerstag aus Licht. Depuis 2019, il est actuellement engagé avec Christian Rizzo dans la dernière création du CCN de Montpellier, Une maison, et va participer prochainement aux projets Goual (Filipe Lourenco) et Racconti (Edmond Russo – Shlomi Tuizer).


Inori, adoration pour un ou deux solistes danseurs (1974)

Pionnier de la musique électroacoustique et de la spatialisation du son, le compositeur allemand Karlheinz Stockhausen a passé sa vie à expérimenter, ouvrant sans cesse de nouvelles voies, qu’une myriade de personnalités des musiques populaires, de Miles Davis à Björk, ont empruntées à sa suite.
Avec Inori (un terme japonais qui se traduit par « adoration » ou « invocation »), c’est le champ de la danse qu’il investit. Aux 13 hauteurs de son qui forment le noyau central de sa partition correspondent 13 gestes de prière que le compositeur a imaginés. 46 ans après leur création, la chorégraphe Emmanuelle Grach et le danseur Jamil Attar réveillent ces mouvements inspirés des temples d’Angkor, du yoga ou du rite chrétien de la messe. Leurs mains et leurs bras qui s’éloignent ou s’approchent de la poitrine, du cœur, du visage, semblent modeler la musique, sa durée, ses nuances…
Comme Olivier Messiaen, dont il avait suivi l’enseignement, Stockhausen était un homme profondément croyant. Chacune de ses créations avait pour ambition de réorchestrer l’univers. Inori est le rituel qu’il nous a laissé : une cérémonie à voir autant qu’à écouter.

Durée : 72 min.

Avec la Fondation d’entreprise Hermès.


Programme de salle



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