Le Festival 2017 à la croisée des cultures

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Le Cameroun, le Japon, l’île de Java, le désert saharien… Le monde entier résonne dans le programme du Festival de Royaumont 2017.

D’abord au cours du week-end d’ouverture, intitulé « L’accord dans la différence ». Le compositeur, trompettiste et joueur de santur irako-américain Amir ElSaffar* y dévoilera les partitions qu’il est en train d’écrire pour l’Ensemble Ictus. Le flûtiste Magic Malik* y parcourra le Cameroun du sud au nord et d’est en ouest en compagnie de musiciens qui en viennent, comme le bassiste Hilaire Penda. Originaire du Timor Oriental, la chanteuse et multi-instrumentiste américaine Jen Shyu y exprimera la tristesse de la fille orpheline d’un maître du théâtre d’ombre javanais. Enfin, le slameur Marc Nammour* y rencontrera pour une création mondiale des musiciens touaregs issus des ensembles Tinariwen et Imarhan.

Mais cette ouverture au monde se fera également entendre à d’autres moments, au travers notamment d’évocations de Vienne ou de Londres, voire de l’irruption d’une guitare et de castagnettes dans un récital de clavecin dédié à l’Espagnol Domenico Scarlatti… Constantinople (l’actuelle Istanbul) sera le terme du voyage de L’Orgue du Sultan, réjouissante reconstitution du périple d’un instrument à travers la Méditerranée, ponctuée par des mélodies de Gazi Giray Hann II ou de John Dowland. L’orgue défrichera également d’autres routes avec Organ Patterns, le projet de Louis-Noël Bestion de Camboulas*, qui invite une accordéoniste et une joueuse de Shô, l’orgue à bouche japonais, à naviguer entre les Etats-Unis et le pays du soleil levant.

Levez l’ancre !

* Artistes en résidence à Royaumont


En vidéo :