La légumothèque de Royaumont, un outil pour retrouver le goût de la nature
Au printemps, est apparu dans la serre du Potager-Jardin de Royaumont un nouveau dispositif pédagogique.
Conçu par la designer Caroline Burzynski-Delloye et la paysagiste Astrid Verspieren et l’atelier « Depuis 1920 », la légumothèque permet aux enfants et à leurs accompagnateurs de découvrir et d’observer la diversité des plantes comestibles.
Avec ses planches de bois, ses reproductions de légumes et les petits paniers qui permettent de partir à la recherche des plantes réelles dans le Potager-Jardin, elle est particulièrement propice à des sorties scolaires.
Elle se prête également parfaitement à des ateliers du dimanche.
Les grandes notions que la légumothèque met en jeu…
Le cycle des plantes comestibles
Observer et comprendre la plante de la graine à la graine (de la graine à la germination, de la germination à la plante, de la plante à la graine), l’éternel cycle du vivant.
Retrouver, dans le Potager-Jardin et dans la grande serre à l’aide de la frise l’ensemble des étapes du développement de la plante comestible.
La diversité des plantes comestibles
Découvrir les plantes nourricières (les plantes indigènes, les plantes naturalisées, les plantes acclimatées et les plantes exotiques), leur calendrier de production.
Appréhender la biodiversité et l’immense palette qu’offre la culture potagère.
Les parties comestibles
Savoir reconnaître les huit parties comestibles des plantes potagères : tubercule, racine, bulbe, tige, feuille, fleur, fruit, graine.
Savoir sélectionner en fonction des saisons la partie comestible à consommer.
L’alimentation
Apprendre à se nourrir avec les plantes, acquérir le réflexe de voir une plante comestible et en imaginer sa transformation culinaire.
Connaître l’origine des plantes comestibles que nous mangeons (mode de production (industrielle ou biologique) et lieu de production (circuit court ou circuit long) c’est un pas vers une nourriture saine et qui a du goût.
La légumothèque de Royaumont a été créée grâce au soutien de la Fondation Louis Bonduelle et de la Fondation Georges Truffaut.