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Eric Da Silva, Capitaine Slam

La Haine de la musique (P. Quignard)

Création 2015

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Présentation

SALLE DES CHARPENTES

Eric Da Silva comédien, auteur, metteur en scène
Capitaine Slam auteur, poésie performée, slam
Frédéric Valet vidéo
Alexis Pawlak création sonore

PROGRAMME
La Haine de la musique, création de Eric Da Silva et Capitaine Slam d’après l’œuvre de Pascal Quignard


Le programme de salle

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La Haine de la musique
CRÉATION 2015

« Quand la musique était rare, sa convocation était bouleversante, comme sa séduction vertigineuse. Quand la convocation devient incessante, la musique devient repoussante et c’est le silence qui vient héler et devient solennel. Le silence devient le vertige moderne. De la même façon qu’il constitue un luxe exceptionnel dans les mégapoles ». Pascal Quignard propose avec La Haine de la musique une
méditation sur la voie de connaissance singulière que peut être la musique, mais aussi sur sa perversion haïssable dans les sociétés contemporaines, du nazisme à la saturation de l’air ambiant. Habités par la parole, Eric Da Silva et Capitaine Slam s’emparent de la question, et la creusent dans des textes hallucinés ou caustiques, en solo ou en dialogue, dans une matière verbale retentissante où des fragments de Quignard refont surface. L’image vidéo et la création sonore servent le propos.
L’être sonore est le propre originel de la musique comme de la poésie, qui sont des sons adressés. A qui ? A nous, à vous, en qui ils résonnent et se résorbent dans le silence.

Durée : 1h30 – Tarif B
Détails tarifs, navettes : voir infos pratiques

Avec le soutien de la Spedidam


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Biographies

Thierry Toulze, alias Capitaine Slam
* 2009 : résidence et concert A quel Dieu parles-tu ? Du slam à Novarina.
Sous divers pseudonymes (Capitaine Slam, Total Bâtard, Professeur Centrifuge, etc.), il anime depuis 10 ans la scène culturelle toulousaine. A Rio Loco, il incarne Sancho Pança aux côtés de Dick Annegarn (dans le rôle de Don Quichotte) et retravaille plusieurs fois avec ce dernier, ce qui l’amène à partager des scènes avec Christophe et Oxmo Puccino (et à animer chaque été les « Jeudis Jours de Joutes » sur la Place du Capitole). En tant que chroniqueur radiophonique, il a présenté pendant un an la rubrique du Capitaine Slam sur des ondes nationales. Il a également collaboré avec Françoise Degeorges (sur France Musique), Cécile Nougaro et Ange B. des Fabulous Trobadors, créant avec lui le duo funky Captain VIP. Vainqueur de la Nuit du Slam 2011 à Mix’art Myris, il participe à des sessions slam présidées par Serge Pey à la Cave Poésie et propose dans divers lieux un « tour de slam » à caractère humoristique (version longue d’une prestation donnée à Odyssud). Auteur de deux autres spectacles et d’une thèse de doctorat intitulée Le Sacrifice comique de Valère Novarina, il a assisté le metteur en scène Jean-Pierre Armand pour adapter Lumières du corps puis écrit avec Dgiz A quel Dieu parles-tu ? Du slam à Novarina à la suite d’une résidence à Royaumont, spectacle qu’ils joueront neuf fois (notamment à la Maison de la poésie et au Théâtre de l’Odéon). Intervenant pédagogique artistique et militant du slam, il reste un adepte de la scène ouverte.

Eric Da Silva est comédien, metteur en scène et auteur. En 1982, il cofonde la compagnie l’Emballage Théâtre. Il y adapte, met en scène et interprète Dom Juan de Molière (1982), Love de Murray Schisgal (1982), La grande et la petite manœuvre d’Arthur Adamov (1983), Tombeau pour cinq cent mille soldats de Pierre Guyotat (1985). En 1987, un problème d’exclusivité des droits sur les écrits d’Arthur Adamov contraint Eric Da Silva à faire renaître un Off limits déjà créé, en une nouvelle pièce : Nous sommes si jeunes, nous ne pouvons pas attendre. L’Emballage affirme alors plus que jamais son écriture, saluée pour l’engagement physique de ses comédiens et sa liberté langagière. La compagnie alterne créations originales, signées Eric Da Silva et incursions en terre d’auteurs étrangers. Ce seront : Troïlus et Cressida de Shakespeare (1989), No Man’s man (1990), Je suis Hiroshima 100 000 degrés de plus que toi (1992), Rapport d’autopsie (1993) et Peer Gynt d’Henrik Ibsen (1995). En 1994, dans le cadre d’une commande portant sur La Misère du monde du sociologue Pierre Bourdieu, Eric Da Silva entreprend d’écrire ce qui deviendra un décalogue théâtral (puis une onzoologie) qu’il intitule : Je ne pourrais pas vivre si je croyais que je faisais du mal. De 2001 à 2010, au côté d’Henri Devier (fondateur du Melkior Théâtre/La gare mondiale), il se consacre aux représentations de ce vaste cycle, donnant corps et voix à des personnages ultra-marginaux. A partir de 2011, ils travaillent sur l’expérience de la métamorphose et créent la performance Je deviens Jimi Hendrix, suivie aujourd’hui de Bonjour monstre !

Frédéric Valet a occupé différents postes de techniciens dans des théâtres et centres culturels dans les années 2000, avant de devenir en 2008 régisseur général de La gare mondiale, lieu de recherche et de confrontation artistique, en Aquitaine. Il a assuré la régie technique pour plusieurs spectacles d’Eric Da Silva, y prenant une part créative de plus en plus active dans le domaine de la lumière, de la vidéo et du son. Dans le même temps, il s’investit dans le Vjing, et cofonde l’association Straight Disorder. Il accompagne désormais la transformation de La gare mondiale en « hyperlieu » et multiplie les expériences de création de dispositifs multimédias dans différents projets artistiques.

Alexis Pawlak a suivi en 2007 la classe de composition musique électro-acoustique, d’André Serre-Milan chez Art Zoyd. En 2010, il est diplômé de l’E.N.S. Louis Lumière section son. Il a travaillé comme technicien et régisseur pour différents festivals et lieux de musique (Uzeste Musical, Le Périscope à Lyon…). Il développe aujourd’hui une activité indépendante de régisseur multimédia et créateur sonore ; il aime également développer des programmes et des objets électroniques pour des créations et des installations… Il travaille autant avec des musiciens, des gens de théâtre et de la marionnette, que des plasticiens, des danseurs, pour des projets chaque fois singuliers.

* collaborations antérieures avec Royaumont

Dans le cadre de la journée Musique ? Quelle musique ?
Chez tous ceux qui aiment d’un même élan la musique et le silence, l’œuvre de Pascal Quignard retentit : par sa manière de fouiller le son pour le relier aux origines de l’homme et du monde, et aux grands récits mythiques ; mais aussi par cette volte-face qu’il opère vers le monde moderne. La Haine de la musique dit le renversement des valeurs que trahit notre production sonore ordinaire.


FORMULE EN-CAS de 18h30 à 20h30 voir infos pratiques 
BUFFET à 19h voir infos pratiques


Ce soir on dort à l’abbaye ! 
Ce concert est disponible dans la FORMULE WEEK-END MUSICAL 
 


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