[Festival 2023] Le Lied et la mélodie à l’honneur

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A chaque rentrée, le Festival de Royaumont propose une passionnante traversée du répertoire de la musique classique.

Dès le premier soir, le 9 septembre, l’orchestre Les Siècles célèbre, avec la violoniste Isabelle Faust, le génie de Mozart et, en particulier, l’éclatante évidence de sa Symphonie n°41, dite « Jupiter ».

Le Festival reste en Autriche et honore le 16 septembre l’effervescence culturelle qui régnait à Vienne en 1900. 

Le baryton Christian Immler et le pianiste Andreas Frese guident les spectateurs dans cette capitale inventive, sur les traces de Mahler, Zemlinsky et de certains de leurs contemporains méconnus.

Six interprètes d’exception – la soprano Axelle Fanyo, le pianiste Tanguy de Williencourt et le Quatuor Diotima – s’unissent pour interpréter les odes à la liberté écrites ensuite par Berg, Schönberg et Korngold.

L’abbaye défend depuis plusieurs décennies l’art du Lied allemand et de la mélodie française. Le 7 octobre, les lauréats de la cinquième édition de l’Académie Orsay-Royaumont revisitent ces répertoires d’un extrême raffinement qui connaissent actuellement un véritable engouement.

Le 7 octobre également, le baryton Stéphane Degout interprète avec la mezzo Marielou Jacquard une suite de Lieder remarquable de Brahms : « La Belle Maguelone ». Derrière eux, le piano d’Alain Planès imite à merveille la tempête. Une grande aventure amoureuse à vivre dans le réfectoire des moines de l’abbaye de Royaumont…