« Les dispositifs, formats et espaces d’apparition et de représentation possibles de la danse d’aujourd’hui et leurs impacts sur la création. »
Entre approches théoriques et pratiques, le nouveau programme du Laboratoire chorégraphique s’adresse à 16 futurs.es lauréats et lauréates chorégraphes, auteurs-interprètes ou performers.
Période
Du 13 juillet au 1er août 2026
Présentation
Être chorégraphe c’est apprendre à questionner sa propre pratique de l’écriture en danse, cultiver son art de la lecture des œuvres, ouvrir le dialogue entre les arts, inventer les lieux et modes de rencontres avec le public et construire son identité artistique.
Le labo-chorégraphique est une formation continue conçue sous la forme d’un laboratoire d’une durée de 3 semaines à destination de 16 chorégraphes, auteurs-interprètes ou performers souhaitant interroger et nourrir leurs parcours d’artistes chorégraphiques, en dehors des temps standards de la formation et de la production. Curieux et désireux d’interroger la thématique 2026 : « Les dispositifs, formats et espaces d’apparition et de représentation possibles de la danse d’aujourd’hui et leurs impacts sur la création. »
La danse a toujours fait preuve d’adaptabilité, d’esprit de découverte et de volonté d’explorer différents territoires physiques ou culturels afin de les transformer en espaces propices à l’apparition de dispositifs chorégraphiques aux formats multiples, (spectacle, projet dit situé, parade, manifestation rituel, happening, performance…).
Parfois par contraintes ou nécessité, mais aussi par choix et idéologies, ces explorations ont été très souvent l’expression de ruptures stylistiques ou l’apparition de nouvelles esthétiques. Dans tous les cas, elles ont suscité de nombreuses interrogations sur la fonction et le rôle de l’événement dansé dans les champs artistiques et culturels et plus largement sociétaux.
Ces contextes mouvants et paysages escarpés ont obligé les chorégraphes à appréhender de nouveaux outils, à diversifier leurs savoirs pour inventer de nouveaux processus créatifs, et penser d’autres modalités de perception et de médiation auprès d’un public, voire de sa participation. Observer son environnement, se positionner et mettre en crise son univers de croyances et son imaginaire est un exercice essentiel pour l’artiste qui se cherche des repères et de nouveaux espaces dans un monde tourmentés.
Ce nouveau programme articulera les approches théoriques et pratiques, sous forme d’ateliers expérimentaux, de phases de création, séminaires, rencontres, conférences, mises en situation…
Les enseignements, accompagnements réflexifs et tutorats mettront en lien les contenus avec les dynamiques de travail propres au terrain de la création dans des lieux non dédiés.
Le site de l’abbaye de Royaumont, ses caractéristiques architecturales et paysagères, son histoire et ses façons d’être habitées est un endroit idéal pour expérimenter et aborder ce sujet. Cependant, pour aller plus loin il faudra également sortir des murs pour explorer d’autres possibles (balades rurales, musée, bibliothèque…par exemple)
Encadrement
Critique de danse puis conseillère artistique pour différentes structures et dramaturge auprès de différents chorégraphes, elle a enseigné à l’Université Lumière Lyon II (2005-2011) et à l’Université de Strasbourg (2018-2022). Membre du conseil scientifique du Dictionnaire de la Danse (dir. P. Le Moal, éd. Larousse, 1999-rééd. 2008), elle a notamment publié avec l’artiste Daniel Larrieu, Mémento >1982 > 2012, coédition Actes Sud/Astrakan, 2014 ; Catherine Diverrès, Mémoires passantes (coédition L’œil d’or, CND,2010).
À l’intérieur de ses créations et recherches, il privilégie les questionnements sur l’inscription d’un geste chorégraphique dans des champs non spécifiquement artistiques ou théâtraux – pratiques in situ, pièces à dimension territoriale auprès d’habitants (cf. de terrain et l’usage du monde-le dehors, auprès d’habitants et de réfugiés, (far° festival, 2016) –, ou encore son compagnonnage avec Deborah Hay – auprès de laquelle il est tour à tour interprète (« O, O » en 2006), assistant (depuis 2008), co-chorégraphe (indivisibilités, en 2011), puis plus récemment traducteur (Mon corps, ce bouddhiste, paru en mai 2017))–, qui lui permet d’observer comment une écriture textuelle se déploie comme outil de documentation et de transmission du geste dansé.
En 2017, en résonance à son propre travail de chorégraphe et comme nouvelle étape de ce compagnonnage, Laurent Pichaud débute une thèse de création au département danse de l’université Paris 8 sur le sujet : Faire de l’in situ dans l’œuvre de Deborah Hay.
Laurent Pichaud a obtenu diverses bourses pour ses recherches autour de l’œuvre de Deborah Hay. Deux bourses d’Aide à l’écriture et au Patrimoine en danse du CND, Pantin, et une bourse de la Manufacture.
Frédéric Cellé a suivi sa formation au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon. Il a travaillé comme interprète au Grand théâtre d’Ireland pour la reprise de «Désert d’amour» de Dominique Bagouet, puis dans les compagnies Marie Coquil, Nathalie Collantès, La Camionetta (F. Ramalingom et H. Cathala), Dominique Boivin, Denis Plassard, Joanne Leighton, Dominique Guilhaudin, Isira Makuloluwe et Sylvie Guillermin.
En 2002 il fonde la compagnie Le grand jeté ! et en 2011 le Festival Cluny Danse. Avec Annick Boisset il codirige l’association Le grand jeté ! Frédéric Cellé a créé une vingtaine d’œuvres chorégraphiques, du solo au septet, tourne son répertoire en France et en Europe, et a répondu a plusieurs commandes ou reprises du répertoire notamment pour le CNSMD de Lyon. Membre expert danse pour la DRAC BFC, membre du CA de l’Espace des arts et de L’arc-scène nationale Le Creusot, jury du Bac danse à Dijon, jury pour le concours Temps Danse à Yzeure, référent pour l’enseignement Art Danse au lycée Pontus de Chalon-sur-Saône, référent du collège culture pour l’EPIC du Clunisois, parrain de jeunes de compagnies professionnelles émergentes, Frédéric Cellé s’est engagé pour que l’art devienne accessible à tous. Dernièrement, il a collaboré avec l’institut Français du Gabon et du Bénin pour développer et transmettre son art chorégraphique. Les dernières créations de la compagnie s’inspirent du courant esthétique du «Dancenfloor work» et propose une danse physique qui explore l’acrodanse comme un langage sensible. Ce style de danse particulièrement physique pour les interprètes est également stimulant pour l’œil des spectateurs. Aujourd’hui, le travail artistique explore les thématiques de la « solidarité », de « l’inclusion » avec notamment le projet « Tous en jeu » qu’il développe depuis plusieurs années pour des adolescents handicapés avec le Conseil Départemental de Saône-et- Loire et la Scène Nationale de Chalon-sur-Saône, et questionne ainsi la notion de « vivre ensemble ». Frédéric Cellé a créé une mallette pédagogique dansée « inclusive » à la demande du Département de Saône-et-Loire et propose des formations de formateurs danse et handicap.
Tout en développant son travail sur la chute, Frédéric Cellé s’inspire du monde pour explorer les sentiments humains, et ses scénographies projettent artistes et publics dans des paysages contemporains fantasmés. Fort de ses engagements pour l’art, il joue des notions de résistance et d’abandon pour inventer des situations chorégraphiques, explorer nos sociétés, chercher ce qui fomente nos comportements pour développer l’art de rebondir.
Frédéric Seguette commence la danse en 1983, à Bordeaux, auprès de la chorégraphe et pédagogue Sylvie Tarraube Martigny, dont il intègre la compagnie l’année suivante. Après une année de formation au Centre National de Danse Contemporaine à Angers (1985/1986), il participe à de nombreuses créations en tant qu’interprète avec les chorégraphes Jacky Taffanel, Jacques Patarozzi, Stéphanie Aubin, Daniel Larrieu, et Angels Margarit. De 1994 à 2004, il collabore et participe à l’ensemble des créations du chorégraphe Jérôme Bel, de Nom Donné par l’Auteur jusqu’à The Show must go on 2. Parallèlement, il rejoint le chorégraphe Xavier Le Roy sur plusieurs de ses créations : Xavier Le Roy (2000), Project et Le Théâtre des Répétitions (2003).Il est auteur de deux œuvres chorégraphiques : Frédéric Lambert, créée au Festival d’Avignon (2004), dans le cadre du « Sujet à Vif », et Same Same But Different créée pour le festival La Batie, à Genève (2005). En 2007, il décide de « sortir de la boîte noire » et créé le festival Plastique Danse Flore au Potager du Roi à Versailles, en collaboration avec l’École nationale supérieure de paysage. Il s’agit pour lui de donner une nouvelle orientation à son parcours artistique en le reconnectant avec le vivant, le monde sensible, et de soutenir des artistes chorégraphiques et visuels qui investissent d’autres espaces de création, tout particulièrement les jardins et les espaces de nature. Parallèlement il poursuit son activité d’interprète et de collaborateur artistique. En 2012 il intègre le projet 20 danseurs pour le XXème siècle initié par le chorégraphe Boris Charmatz au Musée de la Danse à Rennes, et repris à Berlin (2014) et à la Tate Modern à Londres (2015). En 2014 il participe à l’exposition Rétrospective de Xavier Le Roy présentée au Centre Pompidou à Paris dans le cadre du Nouveau Festival. En 2015 il retrouve Jérôme Bel, en tant interprète, pour sa création Gala présentée dans différents théâtres franciliens dans le cadre du festival d’Automne à Paris, et assistant sur la re-création de ce spectacle avec des interprètes professionnels et amateurs locaux à l’invitation de nombreux festivals internationaux. En 2015 il est à l’initiative de la création du réseau Nos Lieux Communs, réseau qui rassemble une dizaine de structures culturelles présentes sur le territoire national et dont l’activité s’inscrit principalement dans des espaces de nature, des jardins remarquables. Ensemble elles mettent en place un programme de résidences multi-sites de créations situées, le programme Nomades. En janvier 2019 il prend la direction du Centre de développement chorégraphique national Dijon Bourgogne Franche-Comté, qu’il renomme Le Dancing, et avec lequel il impulse une nouvelle dynamique territoriale autour de la création située. À cette occasion Frédéric Bonnemaison, créateur du festival Entre cour et jardins lui transmet les destinés de son festival.
Après un passé de danseur interprète et de chorégraphe, il suit la formation initiale de l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles entre 2004 et 2008. Entre 2009 et 2011 il a été responsable des Jardins Passagers (jardin écologique et pédagogique du parc de la Villette). Il est depuis lors entrepreneur et réalise des jardins, études paysagères et conférences pour des clients privés ou public
Vincent Lahache a également cofondé avec Frédéric Seguette le festival Plastique Danse Flore et assiste le directeur artistique de cet événement depuis 2007.
Après avoir dansé pour divers chorégraphes et collectifs, elle crée en 2009 un premier solo épuré et intime, initiant une recherche sensible autour de l’espace, de l’interprétation et de la présence. Son écriture chorégraphique se développe entre canevas précis et disponibilité à l’instant, entre construction d’images et attention aux relations spatiales.
Ses pièces interrogent les formats et dispositifs de représentation, investissant aussi bien les plateaux de théâtre que les lieux atypiques ou patrimoniaux, parfois non équipés, ou les espaces en plein air. Ces créations s’adressent à des publics divers, de la petite enfance à des spectateurs avertis, en s’adaptant aux contextes pour proposer des formes sur mesure. Elle conçoit chaque projet comme une rencontre entre un corps, un lieu et une audience.
Depuis son premier solo À l’endroit…, où le plateau était réduit à 2×2 mètres, jusqu’à ses créations plus récentes (RITES, Fragments, Charcoal, Parades et métamorphoses), la question de l’espace reste centrale : espace contraint ou ouvert, espace partagé, espace imaginé, dessiné, mis en jeu. Cette exploration s’élargit aujourd’hui à des enjeux de paysage, de perception, d’habitation et de transformation, articulant les dimensions sensibles, esthétiques et politiques de la spatialité.
Avec sa compagnie Pièces Détachées, elle développe un travail en porosité entre espace scénique et contextes in situ. Ses créations engagent le corps dans une relation dynamique avec des matières, des scénographies ou des sculptures, et donnent naissance à des environnements chorégraphiques instables, fragiles ou immersifs.
Parallèlement à sa démarche de création, Caroline transmet largement : auprès des élèves de la maternelle au lycée, des danseur·ses amateur·rices, des professionnel·les de l’enfance, ainsi que dans des contextes de formation supérieure. Elle enseigne à l’Université de Besançon (Arts du Spectacle, DEUST) et à la formation professionnelle Coline à Istres.
Pauline Chevalier est professeure en histoire de l’art contemporain à l’université de Tours. Après avoir travaillé sur la scène états-unienne des années 1970 (Une histoire des espaces alternatifs à New York, de SoHo au South Bronx, Les presses du réel, 2017), puis sur la danse au musée (Le musée par la scène, Editions Deuxième Époque, 2018, co-édité avec Aurélie Mouton-Rezzouk et Daniel Urrutiaguer), elle a porté un programme de recherche sur les pratiques graphiques en danse, sur la longue durée (carnets de notes et dessins d’interprètes et de chorégraphes, manuels et iconographie technique de la danse), à l’Institut national d’histoire de l’art (2018-2025), en collaboration avec la Bibliothèque nationale de France et le Centre national de la danse. Elle a été commissaire de l’exposition « Chorégraphies. Dessiner, danser (XVIIe – XXIe s.) » au musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon et dirigé le catalogue (INHA / MBAA / Liénart). Ses recherches portent sur les relations entre danse et arts visuels, à la fois par le dessin, dans la mise en forme graphique des techniques du corps, et par les lieux qui permettent la convergence des pratiques.
Initialement formé au théâtre, Volmir Cordeiro a collaboré avec des chorégraphes brésiliens renommés tels qu’Alejandro Ahmed, Cristina Moura et Lia Rodrigues. En 2011, il intègre la formation « Essais » au Centre National de Danse Contemporaine d’Angers, où il obtient un master en performance et création.
En Europe, Volmir a participé à des œuvres de chorégraphes et artistes de renom, notamment Xavier Le Roy, Laurent Pichaud & Rémy Héritier, Emmanuelle Huynh, Jocelyn Cottencin, Vera Mantero, Nadia Lauro & Zenna Parkins, Lâtifa Laabissi, Rodrigo Garcia et Robyn Orlin.
En tant que chorégraphe, il a créé un premier cycle de travail composé de trois solos : Ciel (2012, CNDC d’Angers), Inês (2014, Festival Actoral, Marseille) et Rue (2015, Musée du Louvre, en collaboration avec la FIAC). En février 2017, il présente L’œil la bouche et le reste, une pièce pour quatre interprètes créée à Brest, accompagnée d’une exposition vidéo sur les poétiques du visage dans l’histoire de la danse, en collaboration avec le Centre d’Art Passerelle et le 40ème anniversaire du Centre Pompidou.
En 2019, Volmir crée Trottoir, une pièce pour six interprètes présentés au Festival Actoral à Marseille et au Festival D’Automne à Paris. En 2021, il présente le duo Métropole avec le percussionniste Philippe Foch au Festival D’Automne. La même année, il crée le solo Outrar pour le Kunstenfestivaldesarts, sur invitation de Lia Rodrigues.
Les projets Outrar et Rue ont été diffusés à Royaumont.
En 2022, avec Érosion, création pour les danseurs du CCN – Ballet de Lorraine à Nancy, Volmir revisite les Ballets Suédois, une troupe dadaïste installée aux Théâtres des Champs-Elysées entre 1920 et 1925. Il transmet également un extrait de L’œil la bouche et le reste pour la Cie Catalyse, une troupe de comédien.ne.s professionnel.le.s classé.e.s handicapé.e.s, dans le cadre du projet Vignette(s), dirigé par Bernardo Montet.
En 2023, Volmir crée Abri, à l’issue d’une résidence à Royaumont. Abri est une pièce pour huit interprètes dont une soubassophoniste, dans le cadre de la Biennale du Val de Marne à Vitry, ainsi que Queimada, une création pour trente-trois interprètes de l’Université de Poitiers en collaboration avec le TAP-Théâtre Auditorium de Poitiers. En 2024, il signe Archive Terrestre, une pièce pour soixante étudiant.es du Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris, ainsi que ABCTERRE, une création pour vingt-deux étudiant.es en formation de l’ABC Atlantique Ballet Contemporain du Conservatoire de Musique et Danse de l’agglomération de La Rochelle. En 2025, il présente Parterre, une création pour cinq interprètes dans le cadre du Festival d’Automne avec le CDCN La Briqueterie.
Le travail chorégraphique de Volmir Cordeiro se distingue par une exploration profonde des émotions humaines et des dynamiques sociales, souvent à travers des collaborations interdisciplinaires. Ses créations sont marquées par une recherche constante de nouvelles formes d’expression, mêlant mouvement, son et visuel pour créer des expériences immersives. Son approche artistique, à la fois innovante et ancrée dans la tradition, cherche à repousser les limites de la danse contemporaine.
Volmir enseigne régulièrement dans des écoles de formation chorégraphique telles que le Master Exerce (ICI-CCN Montpellier, France), Master Drama (Kask, Gand, Belgique), PARTS à Bruxelles, à la Ménagerie de Verre et dans le cadre du festival Camping, au Centre National de la Danse, à Pantin. Il a également été professeur invité au Bard Collège à New York. Il est l’auteur de Ex-Corpo, un ouvrage consacré aux figures de la marginalité en danse contemporaine et à la notion d’artiste-chercheur, réflexions en continuité de la thèse qu’il a soutenue à l’Université Paris 8 en novembre 2018.
Sa Compagnie Donna Volcan, soutenue par la DRAC, pense le volcanique comme le fondement de la création : la terre, le feu, l’air et la pulsion vitale.
Modalités
Public visé
Chorégraphes ou artistes issu.es du champ de la performance, toutes générations confondues ayant déjà une expérience professionnelle (au moins une création).
Pré-requis et condition d’accès à la formation
Être chorégraphe ou artiste issu.e du champ de la performance, toutes générations confondues, ayant déjà une expérience professionnelle (au moins une création).
Les participants s’engagent formellement à suivre l’intégralité du cursus soit 18 jours de formation.
Durée
du 13 juillet au 1er août 2026
3 semaines soit 18 jours soit 126 heures
Tarifs
voir les conditions tarifaires
Candidature
Sélection sur dossier par l’équipe pédagogique
- Une lettre de motivation par formation choisie
- Biographie longue et courte
- CV
- Un ou plusieurs fichiers vidéo par formation choisie (⚠ les liens WeTransfer ne seront pas téléchargés)
- Une photo (max : 100Mo)
- Un dossier sur vos dernières créations dans lequel vous insérez accompagné des liens vidéo et site internet (max :100Mo)
Calendrier
- Date de clôture des candidatures : 12 octobre 2026
- Sélection sur dossier par l’équipe pédagogique entre le 15 novembre et le 15 décembre 2025.
- Résultat entre le 15 et le 30 janvier 2026.
Tous les programmes de formation de la Fondation Royaumont ont un délai d’accès à minima de 11 jours ouvrés.
Exemple : si la Fondation Royaumont valide la demande d’inscription le 14 juin, elle peut proposer au bénéficiaire une formation qui commence le 29 juin.
Fiche programme
version n°1 du 19/05/2025
Durée de validité de la version n°1 : 1 an renouvelable
Déroulé/contenu de la formation
L’ensemble du programme est pensé sous le prisme d’une pédagogie pragmatique. Ce nouveau programme organisé en une session articulera les approches théoriques et pratiques, sous forme d’ateliers de pratique, de phases de création, de rencontres, de conférences, de mises en situations.
Semaine 1 | Inventer un lieu > Doriane Trouboul : référente pédagogique, animation > Irène Filiberti : l’interview, un outil aux usages multiples : Approche élargie de ses différentes fonctions : de la communication des projets artistiques à la réflexion sur la création et les démarches chorégraphiques notamment. > Laurent Pichaud : présenter une histoire des lieux, de représentation scénique dans différentes époques et cultures, et d’en mener des expériences in vivo > Frédéric Cellé : Comment la danse peut-elle aller à la rencontre de toutes et tous, au-delà de la scène ? Une œuvre déjà créée au plateau peut-elle s’inscrire dans l’espace public ? Quelles sont les contraintes et les points forts de cette adaptation ? imaginer et créer une œuvre chorégraphique collective éphémère. | Cette semaine est animée par la référente pédagogique et les intervenants de la semaine 1, sous forme d’accompagnement collectif. Nous proposerons de : > participer à des ateliers pour expérimenter et éprouver. > assister à des lectures-communications pour apprendre. > prendre part à des tables rondes pour échanger et confronter nos points de vue. > contribuer à la programmation et à l’activation de soirées de performances situées. |
Semaine 2 | Dedans / dehors, entre nature et culture > Doriane Trouboul : référente pédagogique, animation > Vincent Lahache et Frédéric Seguette : Exploration par les sens et les imaginaires d’environnements / Activation de la mallette Danse Tout terrain : comment les lieux nous font danser Créations situées / Partage d’expériences et références historiques La place des publics dans le contexte in situ / Protocoles et configurations (déambulation, immersion, participation…) > Caroline Grosjean : partage d’expériences sur les formats, l’in situ, la notion de dispositif, la place du spectateur, l’adresse sur base de l’expérience de compagnie. Poser un cadre de réflexion sur les enjeux, les contraintes, les besoins, les adaptations si nécessaire Travail pratique : définir et nommer les intentions, faire du repérage, expérimentation physique guidée, accompagnement des recherches Mise en œuvre des projets de performance : quel cadre, durée, adresse, circulation des publics, accompagnement des spectateurs | Cette semaine est animée par le référent pédagogique et les intervenants de la semaine 2, sous forme d’accompagnement collectif. Nous proposerons de : > participer à des ateliers pour expérimenter et éprouver. > assister à des lectures-communications pour apprendre. > prendre part à des tables rondes pour échanger et confronter nos points de vue. > contribuer à la mise en œuvre de performances situées. |
Semaine 3 | La symbolique des lieux > Doriane Trouboul : référente pédagogique, animation > Pauline Chevalier : saisir les jalons historiques pour comprendre la place accordée à la danse en contexte muséal, les enjeux de représentation et l’ouverture vers le spectacle vivant en interrogeant les liens entre danse et performance et les actions de médiations qui en découlent. > Volmir Cordeiro : accompagner les projets en facilitant la mise en relation de la singularité des projets personnels avec des éléments existants sur site. | Cette semaine est animée par le référent pédagogique et les intervenants de la semaine 3, sous forme d’accompagnement collectif. Nous proposerons de : > participer à des ateliers pour expérimenter et éprouver. > assister à des lectures-communications pour apprendre. > prendre part à des tables rondes pour échanger et confronter nos points de vue. > contribuer à la mise en œuvre de performances situées. |
Effectif plancher/plafond
Effectif plancher : 12 chorégraphes, ou artistes issu.e.s du champ de la performance
Effectif plafond : 16 chorégraphes, ou artistes issu.e.s du champ de la performance
Objectifs pédagogiques
Connaissances
- Avoir une approche critique de l’histoire culturelle de la danse à la charnière du 20ème et du 21ème siècle – transformation des esthétiques et des écritures contemporaines.
- Cultiver le goût de la lecture des œuvres – ouvrir des voies interprétatives reliées à son propre projet.
- Savoir reconnaître et appréhender différents imaginaires et univers de croyances des chorégraphes – sources et courants auxquels ils s’identifient – filiations et ruptures.
Savoir-faire
- Questionner et construire sa propre pratique en danse dans l’expérience d’un répertoire identifié. Quels savoirs sont convoqués ? Quels outils sont nécessaires ?
- Conditions pratiques et stratégies de mise en œuvre d’un projet chorégraphique.
- Questionner sa propre écriture dans l’adresse aux publics et dans l’occupation d’un espace non dédié à la danse.
Savoir-être
- Être à la fois autonome et responsable dans son travail. Curieux et généreux envers l’autre pour s’engager dans un projet collectif.
- Trouver sa place au sein d’un collectif et avoir la capacité d’ouvrir un dialogue collaboratif et créatif avec l’ensemble du groupe de travail.
- Partager son expérience dans la mise en œuvre du projet et s’engager dans sa médiation.
- Être capable de comprendre ce qui est en jeu entre soi, les autres et le monde, que chacune et chacun d’entre nous puisse identifier non seulement son environnement mais aussi les éléments qui fondent son individualité.
- Créer les bonnes conditions de notre environnement d’un point de vue individuel, social, émotionnel. Nos croyances intimes, les contextes familiaux ou professionnels, nos horizons d’attente sont autant de filtres qui nous imposent nos limites et nous éloignent de nos potentialités. Comment dépasser ces limites ?
- Pouvoir se constituer en tant qu’individu capable d’agir sur et travailler nos capacités d’adaptions et de choix, quel que soit notre âge, notre expérience, nos expertises.
Compétences visées / objectifs opérationnels
A l’issue de la formation le bénéficiaire sera capable de :
- Questionner sa propre pratique d’écriture
- Imaginer de nouveaux modes de relations et de dialogues avec l’ensemble des collaborateur.ice.s lorsque l’on construit un projet.
- S’interroger sur les savoirs convoqués et les outils nécessaires pour composer un projet chorégraphique en lien avec différents espaces.
- Penser les lieux et les modes de rencontres avec le public.
- Adapter une œuvre chorégraphique de la scène à l’espace public ?
Méthodes mobilisées
- Cours de groupe théoriques et pratiques donnés par les intervenants chorégraphes.
- Répétitions et temps de recherche des bénéficiaires sans les encadrants pour renforcer l’autonomie dans le travail
- Rencontres avec la référente pédagogique pour échanger sur le parcours professionnel du bénéficiaire.
- Temps communs avec les bénéficiaires des autres formations (chanteurs, musiciens, interprètes, compositeurs…)
Ces 18 journées de partage réuniront des invité.e.s d’horizons variés : chorégraphes, interprètes, directeurs de lieux, chercheuses, paysagiste…
Nous proposerons :
- De participer à des ateliers pour expérimenter et éprouver
- D’assister à des lectures-communications pour apprendre
- De prendre part à des tables rondes pour échanger et confronter nos points de vue
- De contribuer à la programmation et à la mise en œuvre de performances situées selon les thématiques abordées.
Modalités de suivi et d’évaluation
Pendant la formation en présentiel
- Évaluation par le travail pratique du bénéficiaire, de sa réactivité et son aptitude à intégrer les propositions faites par l’intervenant.
- Retour d’expérience à la suite des présentation publiques/performances
Les bénéficiaires signent une feuille d’émargement par demi-journée.
En fin de formation
Une attestation de fin de stage mentionnant les objectifs, la nature et la durée de l’action et les résultats de l’évaluation des acquis de la formation est remise au stagiaire ainsi que le certificat le cas échéant.
Les spectacles hors cadre de la formation permettent de suivre l’évolution de la carrière de l’artiste et de son ensemble en aval des formations, et notamment d’évaluer la qualité de l’interprétation ainsi que le nombre de spectacles donnés.
Modalités d’évaluation qualitative
Le stagiaire remplit une fiche d’évaluation qualitative afin d’évaluer les acquis de la formation d’un point de vue artistique, pédagogique, humain et matériel.
Un suivi post-formation est établi, pour lequel les stagiaires sont priés d’informer durant les six mois suivants la fin de la formation des contrats qu’ils auront obtenus.
Accessibilité et prise en compte des situations de handicap
La Fondation Royaumont fait de l’accueil et de la participation des personnes en situation de handicap un engagement fort de son projet. Nos formations sont ouvertes aux personnes en situation de handicap et différents aménagements peuvent être envisagés en fonction des spécificités de chaque formation. Afin d’échanger sur vos besoins, contactez-nous au moment de votre inscription ou veuillez contacter les référents handicaps.
Contacts
Référente administrative
Doriane Trouboul, administratrice du pôle Création chorégraphique
d.trouboul@royaumont.com
Référents handicap
Samuel Agard et Doriane Trouboul
referenthandicap@royaumont.com
Référent VHSS
Responsable des ressources humaines
vhss@royaumont.com

Certificat Qualiopi Royaumont
(en téléchargement)