Newsletter Amis de Royaumont n°3 – Avril 2016

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Au sommaire : 23 avril et 21 mai : les rendez-vous des Amis | Les travaux | Les activités artistiques du premier semestre 2016 | Disparition de Ruben Lifschitz et Frédéric Deval


 Plus d’informations sur l’Association des amis de Royaumont


Les rendez-vous des Amis : 23 avril et 21 mai

L’assemblée générale ordinaire de l’Association des amis de Royaumont aura lieu le samedi 23 avril à 10h30 à l’abbaye. Ce sera l’occasion de faire le bilan des projets soutenus en 2015 et de nous retrousser les manches pour démarrer l’année 2016 en beauté. Réservez la date !
Le samedi 21 mai sera une journée exceptionnelle autour de l’exposition Split the Lark. L’ensemble Dedalus dirigé par Didier Aschour interprétera la performance Lifespan de Jennifer Allora & Guillermo Calzadilla. Une rencontre aura lieu avec Jennifer Allora.


La vie de Royaumont pendant les travaux

Les travaux

L’abbaye de Royaumont se refait une beauté et en profite pour travailler à son avenir. En effet, si la dégradation du bâtiment des moines imposait d’importants travaux de rénovation, l’ensemble des espaces intérieurs avait besoin de transformations significatives pour répondre aux enjeux des activités artistiques, événementielles, hôtelières et publiques. Un énorme chantier de 6 mois est donc en cours, sa partie la plus spectaculaire étant le gigantesque échafaudage recouvrant le bâtiment des moines.
Pour en savoir plus, consultez la vidéo et les explications générales, la présentation chantier par chantier et les photographies du carnet de chantier.

 

Les activités artistiques du premier semestre 2016

La conséquence de ces travaux est une diminution importante des activités de la fondation. Après une fermeture quasi totale pendant 3 mois, l’abbaye peut de nouveau se visiter tous les jours, certains espaces devenant ouverts à la visite alors que d’autres sont inaccessibles.
Pour célébrer cette réouverture, la fondation accueille l’exposition Split the Lark des artistes Jennifer Allora et Guillermo Calzadilla. Il s’agit d’œuvres audiovisuelles choisies par les artistes, ainsi qu’une nouvelle œuvre réalisée spécialement pour l’occasion. En prenant pour point de départ un poème d’Emily Dickinson faisant référence à l’alouette mélodieuse, l’exposition se concentre sur les notions de fragment et de reconstitution propres au contexte de la restauration.

Quelques résidences continuent cependant à être organisées en interne. Ainsi Christoph Pregardien a animé une session de formation intitulée « Rêves et fulgurances : les lieder de Schubert » du premier au 3 mars.

Quant au projet Karakorum, il s’inspire du voyage d’un moine franciscain en Chine, 20 ans avant Marco Polo. Il a réuni des artistes à l’abbaye en mars.
Certaines formations se déroulent hors les murs : le programme chorégraphique Prototype organise une session en Alsace en avril avant de regagner l’abbaye cet été.


Disparition de Ruben Lifschitz et de Frédéric Deval

Nous avons appris le décès de Ruben Lifschitz. Pédagogue unanimement apprécié, il a formé pendant 20 ans des générations d’interprètes de lieder et mélodies. Nous nous rappelons des Fenêtres sur cour[s] mémorables, où il animait de véritables séances de travail avec des duos chanteuse/chanteur et pianiste. Il commençait toujours par une présentation des œuvres en exposant ses choix interprétatifs, éduquant aussi bien le public que les artistes. L’une de ses dernières apparitions en public à Royaumont date du 7 octobre 2011, où il était venu assister au récital du baryton-basse Laurent Alvaro, l’un des nombreux artistes qu’il avait soutenus. Sur le site de ce dernier, nous avons retrouvé un témoignage de Ruben Lifschitz publié par la Fondation. Un hommage est prévu  …

Frédéric Deval, directeur du programme des musiques transculturelles, nous a quittés le 27 mars après plusieurs mois de combat contre la maladie. Retenons quelques mots de l’hommage que lui rend Francis Maréchal : « Plus qu’une démarche artistique, fondée sur une constante prise de risques qui nous réjouissait, c’était une philosophie du monde qui inspirait le travail de Frédéric. Il avait une confiance inébranlable dans l’homme et sa capacité à se révéler et à se transformer par la rencontre avec l’autre… Il a apporté au projet de Royaumont un souffle et une ouverture au monde qui nous inspireront longtemps. Grâce à lui, comme le disait son ami Dino Saluzzi, « Royaumont est devenu le seul lieu au monde où Buenos Aires est à vingt mètres de Téhéran » »