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Joule, in situ

Doria Belanger

Création 2022

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Présentation

La chorégraphe Doria Belanger fait allègrement tanguer notre rapport à l’énergie et rappelle par la danse que le corps humain est le meilleur des moteurs.

Doria Belanger conception et chorégraphie
Max Fossati, Camille Cau, Noé Chapsal, Jessica Bonamy, Claire Lavernhe danse
Alexandre Chatelard son

Oubliez un instant les écrans ! La chorégraphe et vidéaste Doria Belanger s’est faite remarquer lors d’une Nuit blanche à Paris, avec ses portraits filmés de danseurs, intitulés Donnez-moi une minute. Avec Joule, elle a ensuite proposé une installation vidéo qui juxtaposait deux écrans, l’un diffusant des images d’installations produisant de l’énergie (éoliennes, centrales nucléaires…), l’autre montrant ses interprètes évoluant au sein d’espaces naturels fragiles ou menacés. A Royaumont, la danse s’évade, elle échappe aux téléviseurs pour arpenter les jardins, habiter le cloître ou faire revivre les ruines. En solo, duo, trio ou quatuor, la troupe de danseurs reprend la méditation de la chorégraphe. Chaque scène est dédiée à une source d’énergie particulière, le point d’orgue étant un tableau consacré à l’électricité elle-même. En incarnant par la danse les notions de force, de puissance, de jaillissement, de pénurie ou de toxicité, Joule – in situ fait allègrement tanguer notre rapport aux énergies fossiles, nucléaires et renouvelables. A l’heure où pétrole et gaz rappellent leur rareté, la déambulation donne à voir des forces qui, d’ordinaire, demeurent invisibles et mystérieuses. Elles sont pourtant à portée de main, dissimulées dans le corps humain. En le montrant radieusement solaire, charnellement terrestre ou poétiquement aérien, Doria Belanger rappelle qu’il est le meilleur des moteurs.

Durée 40 minutes – Tarif C (tarif unique : 10 €)

Biographies

Doria Belanger
Chorégraphe et vidéaste, Doria Belanger s’est initialement formée à la danse contemporaine en tant que danseuse interprète. Après Coline et la London Contemporary Dance School (UK), elle rencontre la chorégraphe Mélanie Perrier avec qui elle collabore sur de nombreuses créations. Depuis 2015, elle développe un travail personnel qui se donne à voir sous forme d’installations vidéo, de films dansés et de performances in situ. Ce chemin l’intéresse en ce qu’il permet de « capturer la danse », en conjurant la dimension éphémère du spectacle vivant tout en l’enrichissant d’une dimension picturale. Son travail est visible dans des théâtres et centres d’arts sensibles à la pluridisciplinarité.

Max Fossati
Max Fossati est chorégraphe et danseur. Il a été formé au CNDC d’Angers puis à EXERCE à Montpellier. Depuis 2001, il a été interprète entre autres pour Alban Richard, Rosalind Crisp, Clédat & Petitpierre, Olga de Soto, Christine Gaigg, Olivia Granville, Odile Duboc, Lionel Hoche, Camille Cau, Gabriel Hernàndez… Max est par ailleurs assistant chorégraphique auprès d’Alban Richard, Camille Cau, Romain Bertet et Wendy Cornu. Lauréat en 2018 de la Fondation Royaumont, il développe la performance PLAIN et créera son premier solo, Inaccessible vallée, à l’automne 2023.

Camille Cau
Camille Cau a commencé son apprentissage dans plusieurs écoles françaises, après un passage par les beaux arts de Montpellier. Une bourse du ministère de la Culture, lui permit de partir un an à New York chez Cunningham, Alvin Ailey, Graham. En 2005, elle devient permanente de la compagnie de Jean Claude Gallotta CCN de Grenoble, durant 6 ans. Elle travaille entre temps avec David Drouart, Clédat et Petitpierre, Virginie Mirbeau, Sylvain Dufour… Depuis 2011, elle est interprète et assistante pour Alban Richard, directeur du CCN de Caen. Camille crée la compagnie « Pourquoi , le chat ? » en 2014. Elle y développe une esthétique de l’image forte, où les corps abstraits viennent nourrir des sujets engagés.

Noé Chapsal
Noé Chapsal est autodidacte et a fait du breakdance sa pratique dominante. Après 9 années articulées autour des battles de danse hip-hop, il s’est intéressé à l’analyse fonctionnelle du mouvement auprès de pédagogues comme Imad Nefti. Sa danse a pris un virage vers une expression corporelle plus libre. Il est interprète pour Mickael Le Mer, Nacim Battou, Mellina Boubetra, Lucien Reynes. Il a créé cette année la pièce Isthme, en collaboration avec les musiciens du Collectif Marthe. Il est également directeur artistique au sein de Nextape, qui organise le festival Who got the flower ?!, événement de danse hip-hop et expérimental qui a pour but de promouvoir la jeunesse et la joie de vivre.

Jessica Bonamy
Jessica Bonamy se forme à la danse contemporaine et à la notation Benesh avant de fonder la compagnie Safra en 2013. Elle envisage son travail chorégraphique comme un labeur né d’un exil de la parole. Safra, de la racine « safar » en hébreu, qui signifie « écrire », mais aussi « raconter », donne à entendre une obsession: écrire par la danse, dans un langage muet, murmurant, comme pour mieux préserver le propos. Parallèlement à ses collaborations avec les chorégraphes Mikaël Ohanessian, Sonia Al Khadir, le scénographe Antonin Heck et la plasticienne Juliette Wayenberg, elle créée Ta’am en 2021, à la croisée de la musique et de la danse et des cultures juives et arabes.

Claire Lavernhe
Originaire de Poitiers, Claire Lavernhe est artiste chorégraphique et comédienne. Diplômée de la London Contemporary Dance School, elle est interprète dans les projets de la Cie Willy Dorner, la Cie Keatbeck, Nicolas Maurel, Philippe Saire, Abderrazzak Zitouni, et la Cie Adequate avec laquelle elle collabore encore aujourd’hui. Désireuse de multiplier les expériences à travers d’autres médias, Claire joue avec le collectif de théâtre Le Homard Bleu et fait quelques apparitions au cinéma. Elle prête également sa voix dans différents projets radiophoniques. En 2021, elle créé la Cie Amphibie et initie son premier projet chorégraphique, 440HZ, un duo avec le maestro Jean-Luc Tingaud.

Alexandre Chatelard
Après des études d’arts, Alexandre Chatelard se dirige vers la musique. Parallèlement à la sortie de trois EP sous son nom (Les yeux verts, L’homme et la femme, Les marguerites), il collabore avec Calypso Valois au sein du groupe Cinéma, Charles-Baptiste au sein du projet Triomphe (Mercury – 2013), ainsi que Maxence Cyrin. En 2014 il signe des textes pour Benjamin Schoos sur son album Beau futur. En 2016, Alexandre Chatelard sort son album Elle était une fois chez Ekleroshock, salué par la critique. En 2018 il réalise avec Fred Pallem et Bertand Fresel l’album Imposture d’Alice Lewis. Son style mélancolique et sophistiqué fait cohabiter culture électronique et sensibilité organique.

Écouter / voir

Toutes les dates

Samedi 17 septembre

Infos pratiques / Billetterie

Par téléphone :
01 30 35 58 00

L'expérience Royaumont : un dîner et une nuit ou une nuit et un déjeuner

Certains week-ends, profitez d'une nuit paisible dans votre chambre avec vue sur le cloître ou le parc : découvrir au matin l’abbaye dans son écrin de verdure vous laissera un souvenir impérissable.

Choisissez votre formule :
dîner + nuit | nuit + déjeuner

  • En solo ou à deux
  • Check-in à partir de 17h
  • Parcours de visite ouvert jusqu'à minuit
  • Accès au site et aux activités du week-end (hors concerts payants)
  • WI-FI illimité et gratuit

Production Panorama
Coproduction La Commanderie, mission danse de Saint-Quentin-en-Yvelines; l’Espace 1789, scène conventionnée danse de Saint-Ouen; théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, scène nationale.
Partenaires institutionnels : DRAC Ile de France

Avec le soutien de la Fondation d’Entreprise Hermès
La Fondation Cléo Thiberge-Edrom, sous l’égide de la Fondation de France, soutient le Pôle de Création Chorégraphique de la Fondation Royaumont.