In absentia
Une création de François Chaignaud et Geoffroy Jourdain
Dans le cadre du Festival d’Automne 2024
Présentation
Après le succès de Tumulus, un nouveau rituel de reconnexion avec la nature et le temps, rythmé par les polyphonies sacrées de la Renaissance.
François Chaignaud, Geoffroy Jourdain conception
François Chaignaud chorégraphie
Geoffroy Jourdain direction musicale
Simon Bailly, Mario Barrantes-Espinoza, Florence Gengoul, Myriam Jarmache, Evann Loget-Raymond, Marie Picaut, Alan Picol, Antoine Roux-Briffaud, Vivien Simon, Maryfé Singy, Ryan Veillet, Aure Wachter, Daniel Wendler interprétation
Romain Brau costumes
Anthony Merlaud lumières
Anthony Merlaud ou Marinette Buchy régie générale et lumière
Aude Besnard, Camille Frachet, Alban Moraud, Jean-Louis Waflart régie son
Alejandra Garcia ou Cara Ben Assayag régie costumes
Après t u m u l u s, François Chaignaud et Geoffroy Jourdain poursuivent leur exploration des chants funéraires de la Renaissance, en plaçant le public au centre de l’expérience. Dans cette proximité, les moindres signes – souffles, sueur, mouvements – deviennent matières sensorielles où le céleste et le terrestre s’entrelacent.
Pour In absentia, le danseur et chorégraphe François Chaignaud et le musicien Geoffroy Jourdain se sont plongés au cœur du répertoire vocal de la Renaissance avec un groupe de 13 interprètes issus du chant et de la danse. Au fil d’ateliers de pratique commune, leur communauté chantante et dansante s’est immergée dans ces partitions sacrées célébrant l’absence, l’au-delà, les présences disparues. Prolongeant le travail entamé avec t u m u l u s, ils placent cette fois l’accent sur l’intrication du corps des interprètes avec le public, dans une expérience au plus près du souffle : un vertige de voix, de murmures et de rythmes transportant l’assistance à l’intérieur du son, là où s’invente la résonance de la polyphonie – la construction de l’harmonie du singulier au pluriel. Le mouvement ininterrompu des corps rejoint la vibration des cordes vocales, façonnant une forme sensible – cortège funéraire ou rituel mortuaire tout autant que concert spirituel ou performance minimaliste. La distinction entre pratique chorégraphique et musicale se défait pour laisser place à une cérémonie tissant le geste, le souffle et le son – de son émergence imperceptible à son déploiement polyphonique.
durée : 40 minutes | tarif : A
Mécènes et partenaires
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès, de la Fondation Daniel et Nina Carasso, de la Fondation Orange.
La Fondation Royaumont et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation.
Dans le cadre de la journée « Troublantes absences »
Dimanche 8 septembre
Que reste-t-il des chants d’Anna-Magdalena Bach dans l’œuvre de son célèbre mari ? Et qu’est-ce qui demeure des gestes des constructeurs de tumulus dans les danses d’aujourd’hui ? Geoffroy Jourdain, la troupe des Cris de Paris et les chorégraphes Chloé Zamboni et François Chaignaud invoquent les fantômes qui les hantent…
Consulter les biographies des artistes
François Chaignaud
Diplômé en 2003 du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, François Chaignaud a dansé pour de nombreux.ses chorégraphes (Alain Buffard, Boris Charmatz, Emmanuelle Huynh ou Gilles Jobin). Depuis sa première pièce en 2004, il conçoit la danse comme une expression globale, son travail étant marqué par l’articulation du chant et de la danse, mais aussi par un rapport approfondi à l’histoire, dans ses créations comme dans les collaborations qu’il mène (entre autres avec Jérôme Marin ou Théo Mercier). De 2005 à 2016, il crée avec Cecilia Bengolea plusieurs spectacles présentés à l’international. Il fonde en 2021 Mandorle Productions, affirmant une démarche artistique appuyée sur la coopération avec de nombreux artistes, dont Nino Laisné, Marie-Pierre Brébant, Akaji Maro, Dominique Brun ou Sasha J. Blondeau. Il crée également des pièces pour des grands groupes d’interprètes, Soufflette en 2018 pour la compagnie Carte Blanche, et t u m u l u s avec Geoffroy Jourdain et Les Cris de Paris en 2022. Il est artiste associé à Bonlieu, Scène nationale d’Annecy, à Chaillot – Théâtre national de la Danse à Paris ainsi qu’à la Maison de la Danse et à la Biennale de la danse de Lyon.
Geoffrey Jourdain
Parallèlement à des études de musicologie en Sorbonne et à des recherches dans les fonds musicaux italiens de plusieurs bibliothèques européennes, Geoffroy Jourdain s’implique très tôt dans la direction d’ensembles vocaux et fonde, alors qu’il est encore étudiant, les Cris de Paris, rapidement reconnu pour l’audace de son projet artistique, et pour son investissement en faveur de la création contemporaine. Il s’intéresse à la mise en œuvre de dispositifs de création de spectacles musicaux novateurs, en compagnie de metteurs en scène, de comédiens, de chorégraphes et de plasticiens. Aux côtés de Benjamin Lazar, il crée de nombreuses formes lyriques et de théâtre musical. Il est invité par l’Atelier lyrique de l’Opéra de Paris à diriger des ouvrages lyriques (Orphée et Eurydice puis Iphigénie en Tauride de Gluck, L’Orfeo de Monteverdi), mais également par des ensembles, comme Capella Amsterdam ou le chœur de l’Orchestre Symphonique de Sao Paulo ; François-Xavier Roth lui confie son orchestre Les Siècles (Israël in Egypt de Haendel)… Il a suscité et créé des œuvres de Beat Furrer, Mauro Lanza, Marco Stroppa, Francesco Filidei, Oscar Strasnoy (dont l’opéra Cachafaz), Ivan Fedele, mais se passionne également pour le répertoire des XVIIe et XVIIIe siècles et pour l’ethnomusicologie. Sa curiosité pour des répertoires variés et l’originalité de la démarche avec laquelle il les aborde l’ont amené à se produire aussi bien à l’Opéra-Comique qu’à l’IRCAM ou à la Cité de la Musique, au festival Présences de Radio-France comme à la Biennale de Venise, à être accueilli en résidence à l’abbaye de Royaumont, aussi bien qu’à l’opéra de Reims, à être un artiste privilégié du festival de Beaune ou de celui de la Chaise-Dieu.
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Réfectoire des moines
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Réfectoire des moines
Infos pratiques / Billetterie
Les dimanches du Festival, Royaumont vous propose deux options pour se restaurer : le brunch de l'abbaye, et la planche gourmande.
Le brunch de l'abbaye | 52,50 €/pers.
Viennoiseries et autres douceurs, farandole de mets chauds ou froids : ce buffet gourmand rappelle les marchés du dimanche aux étals garnis de produits locaux et de saison, métamorphosés par le savoir-faire du Chef et de son équipe. Un moment de partage dans une ambiance chaleureuse et décontractée.
La planche gourmande | 29,50 € pour 2 personnes
Un assortiment de charcuterie, de fromages et de légumes à croquer, à déguster au bar-salon de thé entre deux spectacles.
Tous les week-ends du Festival, profitez des navettes au départ de la gare de Luzarches.
Le samedi soir, après le dernier concert, une navette spéciale est mise en place pour vous accompagner jusqu'à Paris (Place Maréchal-Juin).
La réservation des navettes se fait exclusivement sur internet :
réserver un aller | réserver un retour | réserver un aller-retour
- Vous pouvez réserver jusqu'au jour de votre venue à 9h, sous réserve de disponibilité.
- Le nombre de places étant limité, la réservation est indispensable.
- Une participation de 2€ est demandée
Production et coproduction de t u m u l u s
Production déléguée Mandorle productions en association avec Les Cris de Paris Coproduction et soutiens Bonlieu Scène nationale Annecy ; La Villette « Initiatives d’artistes » ; Wiener Festwochen – Freie Republik Wien ; Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) ; Théâtre Vidy-Lausanne ; Chaillot – Théâtre national de la Danse ; Points communs, Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise ; Théâtre de Saint-Quentin-enYvelines, Scène nationale ; Tandem Scène nationale ; Berliner Festspiele ; Théâtre Auditorium de Poitiers, Scène nationale ; Malraux scène nationale Chambéry Savoie ; Opéra de Dijon ; Maison de la danse de Lyon – Pôle Européen de Création ; Théâtre d’Orléans / Scène nationale ; Maison de la Culture de Bourges ; Le Manège, scène nationale-Reims ; Cité musicale – Metz ; la Ménagerie de verre ; Théâtre Molière Sète, Scène nationale archipel de Thau ; Théâtre de Cornouaille ; CCN Ballet national de Marseille ; Scène nationale du Sud-Aquitain ; Festival d’Avignon ; Festival d’Automne à Paris Ce projet a bénéficié d’une aide exceptionnelle à la production de la DGCA.
Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels.
t u m u l u s est soutenu par PEPS Plateforme Européenne de production scénique AnnecyChambéry-Genève-Lausanne dans le cadre du programme Européen de coopération transfrontalière Interreg France-Suisse 2014- 2020.
Soutiens
Jeune Théâtre National ; MC93 – Maison de la culture de Seine-Saint-Denis ; L’échangeur – CDCN Hauts-de-France ; Fondation Royaumont, Asnières-sur-Oise ; CND Centre national de la danse – accueil en résidence ; Le Regard du Cygne ; Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris ; soutien en résidence de création de La vie brève – Théâtre de l’Aquarium.
Construction du décor ateliers de la Maison de la Culture de Bourges.
Fusalp accompagne la réalisation des costumes Mandorle productions est subventionnée par la Drac Auvergne-Rhône-Alpes – ministère de la Culture et la Région Auvergne-Rhône-Alpes François Chaignaud est artiste associé à Chaillot – Théâtre national de la Danse ainsi qu’à la Maison de la danse de Lyon – Pôle Européen de Création et à la Biennale de la danse de Lyon. Les Cris de Paris sont subventionnés par la Drac Île-de-France – ministère de la Culture, la région Île-de-France et la ville de Paris. Ils sont artistes associés au Théâtre de Saint-Quentin-enYvelines, et en résidence à Points communs, Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise.
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès, de la Fondation Daniel et Nina Carasso, de la Fondation Orange.
La Fondation Royaumont et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation.