Laboratoire Migrations et Créations [2/4]
La création artistique dans le Moyen-Orient contemporain
Présentation
Présentation, par Julie Oleksiak, Fondation Royaumont & EHESS, Centre Georg Simmel
– Alix Hugonnier, coordinatrice de New technologies for refugees & étudiante en histoire de l’art, EHESS
La scène de l’art contemporain au Liban
– Mariem Guellouz, Université Paris Descartes
Danser pour résister
Mariem Guellouz est Maître de conférences en linguistique à l’Université Paris Descartes et chercheuse au CERLIS (CNRS-Paris Descartes). Sa recherche porte sur les discours politiques et leur relation au corps des performeurs/danseurs dans les pays du Maghreb. Lauréate de la bourse de recherche du centre national de la danse (CND-Paris), elle a mené un travail d’expertise sur l’émergence d’une danse contemporaine au Maghreb. Elle est elle-même performeuse et danseuse dans la compagnie Saadia Souyah à Paris.
– Hadj Miliani, Université de Mostaganem
La création musicale dans l’exil
Hadj Miliani est professeur de Littérature maghrébine à l’Université Abdelhamid Ibn Badis de Mostaganem (Algérie) et chercheur associé au Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC, Oran). Il est l’auteur de référence internationale pour son ouvrage L’aventure du raï. Musique et société (avec Bouziane Daoudi, Paris, Ed. du Seuil, 1996) puis Beur’mélodie (avec Bouziane Daoudi, Paris, Ed. Séguier, 2003). Parmi ses ouvrages récents : Histoire et institutions du champ culturel en Algérie. Essais d’histoire culturelle (Oran, 2014) ; Des louangeurs au home cinéma en Algérie : Études de socio-anthropologie culturelle (L’Harmattan, 2010) ; Art et transculturalité au Maghreb. Incidences et résistances. (avec Lionel Obadia, Paris, Ed. des archives contemporaine, 2007) ; Sociétaires de l’émotion. Études sur les chants et musiques d’Algérie d’hier et d’aujourd’hui. (Oran, Dar el Gharb, 2005)
– Ahmed El Attar, auteur, metteur en scène, directeur de théâtre et du Festival D-CAF au Caire
Dans le cadre du week-end des samedi 17 & dimanche 18 septembre
Pour que l’art ne devienne pas étranger
Ce week-end a été imaginé par Frédéric Deval qui nous a quittés le 27 mars 2016. Il lui est dédié.
Ne plus exprimer, tuer toute émotion en soi, ou en remettre l’expression à un pouvoir tout-puissant, et c’est la mort de l’art avec la mort de l’humain. L’ordre de la horde.
Les mots d’ordre de cet ordre-là, Marc Nammour, Magic Malik et Prabhu Edouard, Serge Teyssot-Gay les rejettent. Ils tissent avec nous un art qui s’inspire des cultures du monde entier, un art neuf qu’ils inventent chaque jour entre langues et musiques, et qui, court-circuitant les frontières nationales, transforme l’étranger en notre familier.
Une approche à découvrir en concert et dans le cadre d’un laboratoire
Frédéric Deval
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