Festival 2015 : l’orgue ouvre le bal

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« Moelleux, élégant, généreux … ». Aviez-vous remarqué que le son de l’orgue Cavaillé-Coll de Royaumont est souvent décrit avec les adjectifs que l’on emploierait pour un vin à la fois fort et doux ? Cela tient à son facteur, l’un des meilleurs du dix-neuvième siècle, à sa destination originelle, non pas une église mais un vaste salon donnant sur le lac Léman, et à sa restauration récente, qui lui a rendu ses couleurs.

Cet instrument exceptionnel a inspiré à deux organistes un programme original pour l’ouverture du Festival 2015.

Artiste en résidence à Royaumont, Louis-Noël Bestion de Camboulas a invité un altiste, Adrien La Marca, à se pencher avec lui sur une série de nouvelles transcriptions pour orgue, notamment celle de la vibrante scène de bal de la Symphonie Fantastique de Berlioz, dont la Bibliothèque musicale François-Lang possède un manuscrit autographe signé.
L’organiste a également convié le baryton Etienne Bazola à chanter quelques thèmes de Fauré, Debussy, Duparc, Pierné et Paladilhe, un répertoire inspiré par les goûts de François Lang, le beau-frère du fondateur de Royaumont.

La figure de ce pianiste et organiste, passé par les classes de Lazare Lévy et de Marcel Dupré, est également évoquée par Jean-Baptiste Robin, organiste par quartier de la Chapelle Royale et professeur au CRR de Versailles, qui a choisi de ressusciter l’univers musical des années 30, au travers d’œuvres de Debussy, Lévy, Tailleferre, Dupré, Puig-Roget, Milhaud et Messiaen.

Deux interviews en vidéo de Louis-Noël Bestion de Camboulas donnent plus de détails encore sur le programme qu’il a conçu et l’orgue dont il joue…

A propos de l’orgue Cavaillé-Coll de Royaumont

Plus d’informations sur l’orgue Cavaillé-Coll de Royaumont