Portraits de deux boursiers

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Ils ont été en résidence à Royaumont d’octobre 2013 à août 2014 : portraits de deux stagiaires de la session de formation chorégraphique Prototype 1ère édition.

Portrait d’Émilia Giudicelli

Boursière de l’Association des amis de Royaumont en 2013 et 2014

Comment as-tu commencé la danse et quel a été ton parcours ?

Je commence la danse à l’âge de 5 ans pour parer à mon hyper activité ; c’est le coup de foudre et devenir danseuse devient une évidence. A 14 ans j’entre au Conservatoire National de Lyon. 4 années plus tard, je reçois le prix « danse » de la Princesse Grace de Monaco. Je réside à l’École Rudra Béjart pendant un an, puis continue au Conservatoire Royal de Madrid.

A 20 ans, je débute au Ballet de Dortmund en Allemagne. Puis s’ensuivent des engagements au Théâtre de Braunschweig, dans la Gauthier Dance Stuttgart, au Théâtre Wiesbaden en tant que soliste. En 2012, je deviens freelance et danse avec Steptext Dance Project Bremen, Fürth Theater, Scottish dance Theater au Royaume-Uni, ainsi que 3art3 Company Zürich (en collaboration avec les Ballets C de la B). En 2013, je travaille avec Jan Fabre et le cinéaste Philippe Grandrieux et suis une formation de l’acteur à l’Ecole Auvray-Nauroy Paris. Depuis plusieurs années, en parallèle au métier d’artiste-interprète, je réalise de nombreux travaux chorégraphiques pour divers contextes dont celui du théâtre et des arts plastiques. Je suis finaliste de l’International Solo-Tanz-Theater Festival Stuttgart en 2011.

Depuis un an, je me consacre pleinement à la chorégraphie et partage mon temps entre le programme Prototype de l’Abbaye de Royaumont et l’étude du Master chorégraphie/performance à l’université Justus-Liebig en Allemagne.

Que t’ont apporté les bourses de l’Association des amis de Royaumont ?

L’immense opportunité d’être chorégraphe-stagiaire au sein du programme Prototype. C’est une chance inestimable de pouvoir expérimenter d’autres formats chorégraphiques dans un environnement protégé.

Quels sont tes projets actuels et à venir ?

J’ai fondé il y a 1 an le collectif suisse Fluoressenz avec le pianiste et performer Samuel Fried. Nous avons créé un concert chorégraphique avec lequel nous souhaitons tourner, Igyoo, et nous avons démarré en mars la résidence de création de la prochaine pièce.

Pour en savoir plus sur les formations proposées par la Fondation Royaumont

Pour en savoir plus sur Émilia Giudicelli


Portrait de K. Goldstein

Boursier de l’Association des amis de Royaumont en 2013 et 2014

Comment as-tu commencé la danse et quel a été ton parcours ?

J’ai débuté la danse contemporaine et classique à l’âge de six ans en parallèle avec les arts du cirque.
En parallèle, je continue mes études en passant par une hypokhâgne et une khâgne, une licence de cinéma et de lettres modernes.
Je rentre à l’Académie Internationale de la Danse pour deux ans de formations intensive.
Je travaille en tant qu’interprète pour différents projets et fonde ma compagnie il y a trois ans, La compagnie KeatBeck.

Que t’ont apporté les bourses de l’Association des amis de Royaumont ?

La bourse des amis de Royaumont m’a permis de pouvoir participer à la Formation de chorégraphe Prototype. Sans cette aide précieuse, je n’aurai pu avoir accès à ces temps de travail et de recherche.

 Quels sont tes projets actuels et à venir ?

Je travaille en ce moment à la diffusion de ma deuxième pièce la Dancing Box.
Il s’agit d’une expérience interactive que nous proposons aux spectateurs pour leur permettre de retrouver le chemin d’une émotion perdue.
Mon prochain projet – Self-D– portera sur le thème du développement personnel, où comment construire sa propre réalité pour mieux accepter celle que la société peut nous imposer. Le travail se fera avec un créateur sonore qui travaille sur un instrument des années 70, un synthétiseur modulaire.

Pour en savoir plus sur les formations proposées par la Fondation Royaumont 

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Les artistes en formation à Royaumont présentent leur travail lors des Fenêtres sur cour(s)


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