Solus Break
Tom Grand Mourcel
journée : En danse, les néo-romantiques ont de l'avenir
Présentation
Une réflexion dansée sur l’identité rythmique, sur la manière dont notre corps traduit une pulsation, à travers les musiques électroniques, du hip-hop à la techno
Tom Grand Mourcel chorégraphe et danseur
Arnaud Bacharach création musicale
Rebecca Journo, Chandra Grangean et Anne Lebatard regards extérieurs
Johanna Thomas création lumière
Lucie Grand Mourcel (Maison Mourcel) costume
Solus Break est une réflexion dansée sur ce qui fait identité rythmique. Sur la manière dont notre corps traduit une pulsation, adopte un rythme, voyage à travers un panorama des musiques électroniques, allant du hip-hop à la techno, en passant par la jungle ou la drum and bass. Tom Grand Mourcel s’attarde sur un point en particulier : le sample, l’art de reprendre et de transformer un court extrait musical.
Pour lui, cet échantillon est porteur d’identité, de mémoire, d’histoire et de culture. Citant Amen break, un solo de batterie de 6 secondes, tiré de la musique Amen, Brothers du groupe The Winstons, mille fois remanié mais toujours identifiable, il en tire une philosophie de la permanence dans la dispersion, de la continuité dans le changement. Dès lors, ses gestes et sa voix eux aussi peuvent être samplés, répétés, modifiés. Entouré par le public, le danseur se meut sur les musiques d’Arnaud Bacharach, l’un des DJs fondateurs du Bal Trap, incontournable rendez-vous électronique du Paris Paris Club.
En apparence, Tom Grand Mourcel est seul sous les lumières crues. Mais, en réalité, il danse avec les ombres de son histoire, les zones sombres de sa mémoire, tous les êtres qu’il a croisés et cru oublier, tous les mouvements qu’il a assimilés sans savoir à qui les restituer. Artiste sensible, le jeune chorégraphe fait d’un récit autobiographique un émouvant autoportrait écrit au pluriel.
Tarif C | Durée : 45 min
Dans le cadre de la journée « En danse, les néo-romantiques ont de l’avenir »
dimanche 8 octobre
Romantique, Tom Grand Mourcel, ce jeune chorégraphe venu du hip hop ? Et pourquoi pas ? Solus
break, son nouveau solo, parle avec sensibilité de destin et de solitude. Quant à Alban Richard, la
question ne se pose pas : sa nouvelle pièce mêle musique baroque et new wave autour du traité The
Anatomy of Melancholy de Robert Burton…
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Tom Grand Mourcel
* 2022 : Laboratoire chorégraphique#2. 2023 : Résidence Incubateur du projet « Solus Break » + Représentation dans le cadre des dimanches à Ryt + Festival
Issu de la culture hip-hop, tant sur le plan musical que de la danse, Tom Grand Mourcel intègre en 2012 le CNSMD de Lyon en danse contemporaine et obtient à sa sortie en 2016 le DNSPD. Il est par la suite interprète pour la compagnie Ex Nihilo (In Paradise et Paradise Is Not Enough), la compagnie Plan K (Homo Furens), la Fabrique Fastidieuse (Vendredi), la compagnie la Vouivre (Arcadie), la compagnie R14 (M.A.D) et dernièrement pour le collectif Bleu Printemps (900 days spent in the twenty century). En parallèle à son activité d’interprète, Tom Grand Mourcel crée avec Véra Gorbatcheva la compagnie Dikie Istorii. Co-fonde le collectif Hoods Flakes avec Chandra Grangean, Lise Messina, Martin Malatray Ravit et la plateforme chorégraphique la Feat.
Arnaud Bacharach
* 2023 : Incubateur Solus Break, Présentation du Festival en juin
Danseur, compositeur de musique électronique et DJ il évolue entre la danse et la musique. Développant ses connaissances musicales de par ses rencontres et de par son rapport au mouvement, il recherche des textures et ambiances sonores qu’il pourrait relier à des états de corps. En 2013, il se lance dans l’organisation de soirée avec son acolyte William Falla. Ils organisent « Le bal Trap » soirée résidente tous les mardis à Paris avec pour but de partager une nouvelle expérience sonore avec un public. Toujours à la recherche d’expérimentation, il collabore aujourd’hui dans des échanges pluridisciplinaires qui allient la danse, la musique et la vidéo.
Johanna Thomas
* 2023 : Résidence de création jeune public L’Envol ; Incubateur Solus Break
Jeune éclairagiste diplômée des Beaux-Arts d’Aix-en-Provence puis du DPEA scénographie de l’ENSA Nantes, Johanna Thomas développe un travail de lumière proche des corps et des espaces, des danseurs.ses et des circaciens.ciennes. Elle apporte beaucoup d’importance au choix du lieu de la représentation, (chapiteau, espace public, espaces non dédiés au spectacle) en jouant de ses particularités. Sa démarche est portée sur les perceptions visuelles et spatiales, cherchant leurs limites et leurs troubles. Elle a réalisé la création lumière de ¡No Pasaran! de Dikie Istorii Company aux Subsistances. Elle est également la créatrice et la régie lumière de la dernière création de Johann Le Guillerm, Terces.
* collaborations antérieures avec Royaumont
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Dimanche 8 octobre 2023
Infos pratiques / Billetterie
Production : ft. Dikie Istorii
Dikie Istorii fait partie de la plateforme artistique La Feat
Coproductions : Centre chorégraphique national de Rillieux-la-Pape, direction Yuval Pick, dans le cadre du dispositif matière première, Les Subs, la Fondation Royaumont, la Maison de la
danse, Komplex Kapharnaüm.
Avec le soutien du CENTQUATRE-PARIS, le Velvet Moon, Ex Nihilo – la cité des arts de la rue, la Maison de la danse, Komplex Kapharnaüm.