Il était 30 voix le Festival de Royaumont

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Depuis le milieu des années 1970, la musique vocale est le fer de lance de la Fondation Royaumont. Des milliers de chanteurs se sont formés dans son « Centre de la Voix », créé en 1978, puis dans les nombreux successeurs de ce département précurseur.

La programmation du Festival de Royaumont 2022 témoigne à nouveau de cette riche histoire, puisque trente voix y résonnent.

Les principaux noms (par ordre d’apparition)…

Theresa Dlouhy

La soprano ouvre le Festival en trio, avec la joueuse de viole de gambe et flûtiste Eva Reiter et le guitariste Tom Pauwels. Au programme de leur Darker than black, de grands classiques du baroque anglais (John Dowland, Tobias Hume…) confrontés à des pièces d’aujourd’hui.
Darker than black – Sam. 3 septembre, 15h

Johanna Vargas

La diva écarlate de l’affiche du Festival 2022, c’est elle ! La soprano est entrée en résidence à l’abbaye en 2021. Cette année, elle aide les jeunes compositeurs de l’Académie Voix Nouvelles à concevoir de nouvelles œuvres, en compagnie de la violoncelliste Marie Ythier et de l’ensemble Ictus.
Académie Voix Nouvelles – Dim. 4 septembre, 11h30 et 15h30

Mike Ladd

Le rappeur d’origine américaine est un habitué de Royaumont. L’un des projets qu’il avait créé à l’abbaye, Sleep Song, s’appuyait sur les paroles de vétérans de la guerre en Irak, recueillies pendant deux ans. Cette fois, il accompagne Jocelyn Mienniel et Chassol dans leur premier projet commun, Dress code.
Dress code – Sam. 10 septembre, 20h45

Eva Zaïcik

Lauréate de la Fondation, la mezzo-soprano a souvent chanté à l’abbaye. Ceux qui se souviennent avec émotion du concert Venez chère ombre auront plaisir à la retrouver en compagnie du Consort pour un nouveau programme centré sur Georg Friedrich Haendel.
Royal Haendel – Dim. 11 septembre, 15h30

Elsa Dreisig

La soprano que s’arrachent les opéras de Berlin, Londres, Copenhague ou Salzbourg dévoile en avant-première à l’abbaye un nouveau programme : avec le pianiste Romain Louveau, elle tire d’un injuste oubli la compositrice Rita Strohl.
Bilitis, la poétesse rêvée – Sam. 17 septembre, 20h45

Florence Losseau, Anne-Lise Polchlopek, Liviu Holender, Gregory Feldman

Deux chanteuse, deux chanteurs et quatre pianistes… Tels sont les lauréats de la quatrième édition de l’Académie Orsay-Royaumont, qui donnent un dernier récital à l’abbaye avant de partir en tournée.
Nuit de la mélodie et du lied – Sam. 24 septembre, 20h45

Véronique Gens

Au début de sa carrière, la soprano a enchanté la scène baroque pendant plus d’une décennie. Elle y revient avec un programme centré sur Marie Le Rochois, la cantatrice préférée de Lully, imaginé par Louis-Noël Bestion de Camboulas, les choristes et les musiciens de son ensemble, Les Surprises.
Passion – Dim. 25 septembre, 15h30

Maud Haering

La soprano s’est longuement formée au chant médiéval à Royaumont. Elle crée avec la conteuse Sylvie Mombo, la luthiste Sara Maria Fantini et la joueuse de vièle et flûtiste Valentine Lorentz un spectacle familial inspiré du Décaméron de Boccace.
Trois anneaux et autres récits – Sam. 1er octobre, 15h

Clémence Niclas

Également flûtiste, la chanteuse fait partie d’un jeune quatuor spécialisé dans la musique médiévale, ApotropaïK. Ensemble, les quatre jeunes musiciens rendent hommage à la « bella donna », la femme idéalisée, celle dont rêvent les pratiquants de l’amour courtois.
Bella Donna : femme sublime, fleur mortelle – Dim. 2 octobre, 11h30

Marcel Pérès

Le fondateur de l’ensemble Organum revient, pour célébrer les 40 ans de sa formation, sur une messe qui a été au cœur de 16 années passées à Royaumont.
Messe de Guillaume de Machaut – Dim. 2 octobre, 15h30

Eugénie Lefebvre, Corinne Bahuaud, Davy Cornillot, Etienne Bazola

Ces quatre chanteurs rejoignent l’ensemble baroque L’escadron volant de la reine pour une exploration de l’arbre généalogique de Jean-Sébastien Bach. Un concert co-produit par le Festival Baroque de Pontoise et donné hors les murs, à l’église Notre-Dame de Pontoise.
Comme un air de Bach – Sam. 8 octobre, 20h30