À la recherche du son de l’abbatiale disparue

Partager

Depuis 2019, la Fondation Royaumont réfléchit à un projet de remise en valeur des ruines de l’ancienne église – détruite en 1792 – qui prévoit notamment la restauration des vestiges encore en place et la création d’un nouveau jardin paysager.

Fidèle à son ambition de faire dialoguer, en même temps et dans un même lieu, le patrimoine et la création, elle a lancé en parallèle un projet inédit et complexe : la reconstitution de l’acoustique originelle de l’édifice disparu qui débouchera, à terme, sur un dispositif de spatialisation sonore enterré dans les ruines. Cette installation permettra également la diffusion de productions musicales.

Ces aménagements seront précédés par des sondages programmés, du 23 juin au 9 juillet 2021. Outre leur intérêt scientifique, ceux-ci permettront de prendre en compte les éventuelles découvertes archéologiques dans la scénographie du projet, pour les valoriser auprès des visiteurs.

Le travail de restitution acoustique s’inscrit dans le cadre du réseau SON:S, un réseau thématique pluridisciplinaire institué par le CNRS en 2019 et piloté par Karine Le Bail, historienne (CNRS / EHESS), qui réunit un ensemble de laboratoires – dont l’Ircam – d’équipes de recherches et de scientifiques appartenant à différentes disciplines, autour d’un objet commun : le son.

Image de synthèse : Des données aux plateformes géohistoriques en accès libre. Atelier de Royaumont 2021. Premier retour de la campagne photogrammétrique, par Anthony Pamart.
Diaporama : campagne de cartographie géophysique (24 et 25 novembre 2020), société GeocartaMais.