Podcast : la Fondation Daniel et Nina Carasso enquête sur le projet de reconstitution sonore de l’abbatiale

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Créée en 2010, la Fondation Daniel et Nina Carasso est une fondation familiale, sous l’égide de la Fondation de France, qui œuvre en France et en Espagne pour une société plus écologique, inclusive et épanouissante, à travers l’apport de moyens financiers et humains mais aussi en concevant et développant des actions.

Elle s’engage dans deux grands domaines : l’Alimentation Durable, pour un accès universel à une alimentation saine, respectueuse des personnes et des écosystèmes, et l’Art Citoyen, pour le développement de l’esprit critique et le renforcement du lien social.

Ce deuxième champ d’action l’a rapprochée de la Fondation Royaumont, dont elle est devenue un mécène stratégique et dont elle soutient depuis plusieurs années les projets de création artistique, les programmes visant à l’émergence et à l’accompagnement des artistes ainsi qu’au renforcement de la coopération entre sciences humaines et pratiques artistiques.

Encourageant les croisements entre les disciplines et les approches pour faire émerger des solutions innovantes, la Fondation Daniel et Nina Carasso donne la parole aux femmes et aux hommes qui animent les projets qu’elle soutient au travers de la série de podcasts « Les voix de l’art citoyen ».

Elle a donc envoyé la journaliste Léa Minod à l’abbaye de Royaumont pour assister aux tests du projet de reconstitution sonore de l’abbatiale disparue. Voici son reportage :

En quête de l’ancienne acoustique

Depuis 2019, la Fondation Royaumont a en effet, en parallèle de sa réflexion sur la mise en valeur des ruines de l’ancienne église, entamé une recherche novatrice et insolite : la reconstitution de l’acoustique originelle de l’édifice disparu qui pourrait déboucher, à terme, sur un dispositif de spatialisation sonore actif dissimulé dans les aménagements paysagers. Cette installation permettrait aussi la diffusion de créations musicales.

Ce travail est mené en partenariat avec l’Ircam et s’inscrit également dans le cadre du « réseau SON:S », un réseau thématique transdisciplinaire institué par le CNRS qui réunit plusieurs équipes de recherches autour d’un objet commun : le son. Ce projet s’inscrit aussi dans le prolongement du travail de reconstitution numérique de l’église abbatiale, réalisé entre 2012 et 2014, en partenariat avec des élèves ingénieurs de l’Ecole Centrale de Paris et un comité scientifique pluridisciplinaire. Il avait abouti à une maquette informatique en trois dimensions.

La journaliste a principalement interrogé à ce sujet le musicien et chef d’orchestre Jean-Philippe Wurtz, qui dirige le pôle création musicale de l’Abbaye de Royaumont, dans l’Oise.