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Elsa Dreisig, Stéphane Degout, Secession Orchestra

Jardins d’amour : Mahler, Wagner, Zemlinsky

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Présentation

RÉFECTOIRE DES MOINES

Un concert de l’édition 2017 du Festival de Royaumont
Dans le cadre du week-end Génies viennois

Formule week-end – Navettes – Restauration… voir onglet « infos pratiques / billetterie »


Elsa Dreisig soprano
Stéphane Degout baryton
Secession Orchestra*
Clément Mao-Takacs direction

* Ensemble en résidence (2017-2019)

Biographies des artistes


PROGRAMME
Gustav Mahler Blumine, pour orchestre
Richard Wagner Karfreitag’s–ZauberL’Enchantement du Vendredi Saint extrait de Parsifal, pour orchestre
Alexander von Zemlinsky Symphonie lyrique pour soprano solo, baryton solo et orchestre

Ce concert peut être écouté pendant un an sur le site de France Musique.


Jardin d’amour : Mahler, Wagner,  Zemlinsky 

Chef-d’œuvre absolu, la Symphonie lyrique sera exécutée ici dans un format chambriste (34 musiciens, deux solistes, un chef d’orchestre) qui n’ôte rien à la luxuriante orchestration de Zemlinsky. Œuvre stèle, une œuvre mémoire : composée 10 ans après le Chant de la Terre de G. Mahler, elle permet à Zemlinsky de se poser en héritier du compositeur autrichien tout en affirmant l’originalité de sa propre écriture.
La Symphonie Lyrique sera ici précédée de Blumine du tout premier Mahler et de L’Enchantement du Vendredi Saint extrait de Parsifal du dernier Wagner ; deux œuvres qui permettront de tresser harmonieusement les thèmes présents dans la Symphonie Lyrique (nature, floraison miraculeuse, jardin d’amour) tout en introduisant aussi la dialectique Orient/Occident à travers des liens secrets comme la fascination de Wagner pour le bouddhisme et du concept de Mitleid (compassion).
Ce premier projet-phare de la résidence de Secession Orchestra à la Médiathèque musicale Mahler et à la Fondation Royaumont fait entrer en résonance la Symphonie lyrique avec le lieu : à la fois architecture et jardin, terre d’incarnation du spirituel proposant une ouverture sur d’autres cultures poétiques (Tagore, Inde) et musicales.
Ce concert est dédié à Daniel Ferro.

Durée 1h30. Tarif A+.


Programme de salle


Elsa Dreisig soprano
* 2015 : atelier d’interprétation dramatique et musical Le Voyage à Reims de Rossini. 2016 : IVème symphonie de Mahler avec OFJ dirigé par David Zinman en tournée
Elsa Dreisig, franco-danoise, est diplômée du CNSMDP. En 2016, elle remporte le 1er Prix féminin au concours Operalia. Elle est également lauréate des concours Reine Sonja (2ème Prix) et Neue Stimmen (1er Prix) en 2015 et révélation artiste lyrique aux Victoires de la musique en 2016. En 2015, elle intègre l’Opéra Studio du Staatsoper Berlin où elle aborde des rôles tels que Pamina et Euridice. Parmi ses autres projets à l’opéra en 2016/17, Pamina pour ses débuts à l’Opéra de Paris, Musetta à l’Opéra de Zürich et Micaëla au Festival d’Aix-en-Provence.

Stéphane Degout baryton
* 1997, 1998, 1999 : formation au récital avec Ruben Lifschitz. 1998 : Lieder sur des poèmes de Heine. 2004 : Lieder de Schubert avec orchestre, récital de Lieder. 2005 : récital avec Karine Dehayes et Hélène Lucas. 2009 : récital Poulenc-Chabrier avec Hélène Lucas. 2014 : masterclass auprès de Ruben Lifschitz préparant au récital Wolff-Strauss avec Michaël Guido
À l’opéra, en concert, en récital, Stéphane Degout – formé à l’Opéra de Lyon, à l’Académie d’Aix-en-Provence et à Royaumont – mène une carrière internationale sous la direction de R. Jacobs, W. Christie, P. Jordan, S. Rattle, R. Muti, E.-Pekka Salonen ou R. Pichon. Sa discographie comprend un recueil de Mélodies françaises ainsi que plusieurs opéras – La Bohème, Così fan tutte, Pelléas et Mélisande. 2017 sera marquée par deux tournées européennes de récitals et concerts sous la direction de R. Jacobs, J. Nelson, E. Krivine, mais aussi la création d’un nouvel opéra de Boesmans donné à Aix-en-Provence, à la Monnaie et à Dijon.

Clément Mao-Takacs chef d’orchestre
Le chef d’orchestre Clément Mao-Takacs mène une carrière internationale (Opéra de Budapest et de Rome, Festival Orchestra of Sofia, Orchestre de Bretagne, ICE Ensemble, Avanti ! Chamber Orchestra…). En 2011 il fonde Secession Orchestra et en assure la direction musicale et artistique. Il dirige avec la même aisance les répertoires symphoniques et lyriques, du classique au contemporain. Il est le cofondateur de la compagnie La chambre aux échos (théâtre musical, opéra). Diplômé du CNSMDP, lauréat du Festival de Bayreuth, des Fondations del Duca et Cziffra, il est également pianiste et compositeur.

Secession Orchestra
Secession Orchestra est une formation d’élite composée d’une quarantaine de musiciens à géométrie variable. Placé sous la direction musicale et artistique de Clément Mao-Takacs, leur large répertoire privilégie les XXe et XXIe siècles : Secession Orchestra travaille étroitement avec les compositeurs de son temps, multiplie les collaborations et les passerelles entre les arts. Considérant tout acte culturel comme un acte social, Secession Orchestra choisit de repenser la forme du concert classique et d’aller systématiquement au-devant des publics, dans une démarche didactique et humaniste.

Daniel Ferro
Né le 10 avril 1921 à New York et mort le 18 novembre 2015 à New York.
Daniel Ferro est diplômé de la Juilliard School et de l’Université de Columbia. À titre de boursier Fulbright, il a étudié en Europe à l’Accademia Chigiana de Sienne, l’Accademia Santa Cecilia de Rome et au Mozarteaum de Salzbourg.
Il a été membre de la troupe de l’Opéra de Graz, en Autriche et a fait des tournées avec l’Orchestre Philarmonique d’Israël. Après une brillante carrière de baryton-basse, il se consacre entièrement à l’enseignement, à son retour aux États-Unis.
Il a présidé le département de chant à l’Université Butler d’Indianapolis et plus tard, celui de la Manhattan School of Music (1969/77). En 1972, Daniel Ferro a rejoint le département vocal de la Juilliard School jusqu’en 2006 ; il y a reçu la distinction de Professeur Honoraire. Il a continué son affiliation à la Juilliard en donnant des Classes de Maître.
Daniel Ferro a également donné des cours privés, travaillant avec des artistes internationaux, dont Kathleen Battle, Régine Crespin, Evelyn Lear, Ruggero Raimondi, Barbara Hendricks, Anna Moffo, Neil Shicoff, Alan Titus, Neil Rosenshein, Richard Stilwell, Ruth Welting, Susanne Mentzer, Robert Smith, Ying Huang, Martin Bruns, Ricardo Herrera, Dusica Bijelic, Alexander Hajek…
Les chanteurs à qui Daniel Ferro a enseigné son art du chant continuent de se distinguer dans les maisons d’opéra à travers le monde et dans les grandes compétitions. Il compte également, parmi ses étudiants, de nombreux chanteurs qui sont devenus professeurs dans les principaux conservatoires et universités.
Daniel Ferro s’est consacré à partager ses connaissances dans des institutions à travers le monde, y compris : Conservatoire de Musique, Montréal ; Royal Conservatory of Music, à Toronto ; Académie Rubin de Jérusalem ; Aspen Music Festival ; Shangai Conservatory of Music ; Royal Academy of Music, Stockholm, Suède ; Britten-Pears Ecole des hautes études de musique ; Académie Chigiana ; Opéra de Paris ; Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris ; Fondation Royaumont, en France ; Conservatoire de musique de Porto Rico ; Hollande Music Sessions ; Yeong Festival de Pyong, en Corée du Sud ; Académie Nationale australienne de la Musique ; San Francisco Opera Center.
Il a fondé le Spoleto Vocal Institut. Il était également fondateur et directeur artistique du « Daniel Ferro Vocal Program », qui a fêté sa vingt-et-unième année, à Greve in Chianti, en Italie, en juillet 2015.
En 1988, il a été décoré par le gouvernement français du titre d' »Officier des Arts et des Lettres ». En 2001, il a reçu la distinction de citoyen d’honneur de Greve in Chianti. En 2002, Daniel Ferro a reçu un prix de reconnaissance de la République de Corée pour ses années d’enseignement et de dévouement.

* collaborations antérieures avec Royaumont


Dans le cadre de la journée Génies viennois

Le lied a été porté à un nouvel apogée par les compositeurs de la modernité viennoise au tournant du XXe siècle. En unissant la voix au piano ou à l’orchestre, Mahler, Strauss, Berg ou Zemlinsky ont amené le genre à ses limites ultimes à travers une expression post-romantique exacerbée. Une nouvelle génération de chanteuses à la carrière fulgurante, aux côtés de Stéphane Degout et du jeune Secession Orchestra, témoigne de ce moment sans équivalent dans l’histoire de la musique.


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